Une étude menée auprès d’enfants à haut potentiel

Durant près de trois ans, une étude a été menée au CERMEP (Centre d’Imagerie du Vivant) de Lyon par Fanny Nusbaum, docteur en psychologie, chercheur en neurosciences et dirigeante du Centre PSYRENE, et Dominic Sappey-Marinier, chef du département IRM du CERMEP-Imagerie du Vivant, enseignant de biophysique à la Faculté de Médecine Lyon-Est, et chercheur en imagerie médicale à CREATIS de l’Université Claude Bernard-Lyon1. Cette étude a analysé l’anatomie et les spécificités fonctionnelles du cerveau des enfants dits à « haut potentiel ».

Cette étude démontre clairement que les enfants à « haut potentiel » (QI>130) présentent une connectivité cérébrale bien plus importante que les enfants au QI standard dans plusieurs régions cérébrales comme le corps calleux qui relie les deux hémisphères et dans différents faisceaux intra-hémisphériques. Donc, le transfert d’information est plus rapide au sein d’un même hémisphère mais aussi d’un hémisphère à l’autre.

Il y aurait 2 profils type  « haut potentiel » :

  • Le Complexe montre des capacités plutôt hétérogènes.
    -Il est plus créatif, plus visionnaire, mais aussi plus sujet aux difficultés d’apprentissage et de relations sociales, ainsi qu’à la dyslexie ou la dyspraxie.
    – connectivité plus élevée dans l’hémisphère gauche, l’hémisphère du langage,
    – plus centrés sur eux-mêmes, plus indépendants, et donc moins adaptés socialement.

 

  • Le Laminaire montre des capacités plutôt homogènes.
    -Il est plus solide et adaptable, mais aussi plus sujet à l’anxiété de performance, au surmenage et à certaines addictions à partir de la fin de l’adolescence.
    – utilisent plus l’hémisphère droit, l’hémisphère qui contrôle les capacités visuo-spatiales et permet une analyse objective,
    – ouverts sur les autres, davantage dans l’empathie.

Comment les aider, les accompagner ?
Dominic Sappey-Marinier répond à cette question :

« Par exemple, un « Complexe » à l’imagination débordante sera plus sensible à l’hypnose, alors que celui qui souffre d’inhibition ou d’un déficit d’attention aura davantage intérêt à faire de la remédiation cognitive. A l’inverse, l’hypnose sera très utile au « Laminaire », pour développer l’imagination, le reconnecter avec son moi intérieur. »

 

Retrouvez l’article original  ici

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