La Discipline Positive

MA rencontre décisive avec la parentalité expliquée a eu lieu il y a quelques années, et ce livre (La Discipline Positive de Jane Nelsen ) a été décisif : je l’ai lu sur la plage, totalement dévoré, il y a 3 ans, et depuis tout est allé très vite !
Tout ce que j’y lisais résonnait fort en moi et beaucoup d’idées me semblaient applicables très facilement.

Une révélation.

C’est mon associée, chez Cartables et Trottinettes qui l’avait acheté pour la société, et il trônait là, dans mon bureau … Je l’avais donc pris avec moi pour les vacances.

Voici un petit film de pub très court, avec le témoignage d’enfants  :

J’en ai racheté une version “poche” pour en avoir un à la maison, je le reprends régulièrement…
Une véritable ressource !

Éducation : changement de modèle ?

Si vous êtes parents, grands-parents souvenez vous du temps où un enfant n’aurait jamais osé contredire ou répondre avec impertinence à un adulte.

Aujourd’hui bon nombre d’adultes (parents, enseignants, animateurs…) sont stupéfaits devant le comportement de certains enfants.  Que s’est il passé?

Voici quelques réflexions tirées de “la discipline Positive” de Jane Nelsen :
Rudolf Dreikurs, psychiatre autrichien propose une théorie : les changements intervenus sur le cours de la vie des 3 dernières générations .

Modèles de soumission :

  • Les adultes ne sont plus, pour les enfants des modèles d’obéissance ni de soumission. Il fut un temps où les mères faisaient sagement ce que les pères leur demandaient (elles donnaient l’impression de se soumettre), c’était “comme ça” et culturellement acceptable. Dreikurs fait remarquer que“le jour où le père a perdu le contrôle sur la mère, les deux ont perdu le contrôle sur les enfants” 
  • A cette époque, tout était soumission : le père se soumettait à son patron (qui n’accordait que peu de crédit à ses opinions).
  • Aujourd’hui, les groupes minoritaires revendiquent leurs droits à l’égalité et à la dignité. Il est peu commun de trouver quelqu’un qui accepte une vie soumise. Les enfants souhaitent eux aussi être traités avec dignité et respect.

Sens des responsabilités :

  • De nos jours, les enfants ont moins d’opportunité de développer leur sens des responsabilités, leur motivation. Nous n’avons plus besoin qu’ils contribuent à notre survie ; nous leur donnons trop au nom de l’Amour, sans qu’ils aient besoin de fournir un effort, parfois même sans qu’ils aient à demander, ou à éprouver un quelconque besoin… Logiquement, ils se comportent comme si tout leur était dû.
  • Trop souvent les parents surprotègent leurs enfants, les mettant dans une bulle afin de les protéger de toute déception ; ils n’ont donc aucun moyen de développer leurs capacités à faire face aux aléas de la vie.
  • On oublie aussi très souvent à quel point il est important pour un enfant de contribuer, de participer au quotidien. Faire son lit, débarrasser la table, faire la vaisselle (vider  le lave vaisselle) : en agissant pour eux, nous leur retirons l’opportunité de sentir qu’ils ont une place, apporter une contribution significative, c’est se sentir utile, responsable.

L’éducation bienveillante s’appuie sur des études qui montrent que lorsque les enfants se sentent bien, ils ont tendance à se comporter de manière appropriée et quand ils se sentent mal, ils sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des comportements pouvant être qualifiés d’inappropriés. Ils expriment de cette manière des besoins insatisfaits…(attention à la différence entre besoin et envie/désir!)

La bienveillance est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui, aujourd’hui et pour plus tard.

Eduquer avec bienveillance, c’est avoir connaissance du développement psychomoteur de son enfant et lui demander ce qu’il est en capacité de comprendre, de faire ;

C’est entendre les besoins essentiels de l’enfant ;

C’est l’aider à comprendre ses ressentis, ses émotions ;

C’est prendre le temps de poser des règles, de les commenter, de s’assurer qu’elles sont comprises. Susciter la coopération ;
C’est aussi utiliser un panel d’outils pour faire respecter les règles de vie, les valeurs de la famille.

Enfants : retour au calme …

L’idée est de proposer aux enfants un espace, un moment de retour au calme en toute bienveillance.

Les différentes approches efficaces à tester avec vos enfants (moduler en fonction de ce qui fonctionne le mieux avec lui) :

  • Un verre d’eau fraîche bu doucement , un groupe de 3 respirations abdominales,
  • l’OURS des émotions : reconnaître son émotion, et aussi savoir qu’on est entendu…
  • une boîte à émotion
    • un coussin doux, ou une peluche douce qui procure une sensation de réconfort.
    • un objet sur lequel souffler afin de réguler sa respiration et se concentrer sur l’inspiration et l’expiration,
    • un casque ou des écouteurs pour isoler l’enfant des bruits extérieurs et lui permettre de s’isoler dans sa bulle, avec une musique choisie pour un retour au calme en autonomie (relaxation, musique douce…).
  • Méditation :

http://https://youtu.be/JwRjwDluA30

  • Faire des câlins ! (déclenche l’ocytocine : Cette hormone diminue le stress, favorise l’empathie et développe un sentiment de confiance!)
  • s’étirer, faire du yoga

http://https://youtu.be/hyTx0P2WiFE

Ainsi, avec cet accompagnement de retour au calme, l’enfant apprend à accepter et à gérer ses émotions et dispose des moyens de se calmer. Sous votre regard bienveillant.

Le pouvoir des mots positifs

La communication verbale est le fil conducteur des les interactions humaines, et des difficultés lors d’un échange peuvent provenir d’une différence de signification des mots d’un individu à l’autre.

LES APPORTS DE LA Programmation Neuro-Linguistique.

La représentation d’images mentale est activée de manière inconsciente à l’écoute des mots ex : « couscous » ou « ranger » renvoient à des images (parfois plus que des images, même) en lisant ces mots, vous voyez la représentation que vous vous en faites…
Les mots peuvent aussi faire émerger des sensations : “relaxation”, ” tension”, “peur”, “chaleur”…; ils peuvent aussi faire ressurgir des souvenirs de situations passées.

L’EMPLOI D’UNE NEGATION :

  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui sont dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui ne sont pas dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises qui ne sont pas rouges et qui ne sont pas dans le jardin.

Que s’est-il passé pour vous en lisant ces 3 phrases ?

Avez-vous imaginé des fraises rouges dans un jardin ?… C’est normal. Dans notre esprit, la négation n’existe pas !

Alors quand Jules, 5 ans entend :

  1. Ne cours pas
  2. Ne crie pas
  3. Ne saute pas dans la flaque
  4. Ne tire pas les oreilles du chien

Il est incité à faire l’inverse de ce qui lui est indiqué : il a enregistré « cours », « crie », « saute », « tire les oreilles « !
Essayez :

  1. Marche lentement
  2. Parle doucement (encore plus efficace si vous le lui dites tout doucement !)
  3. Marche à coté de la flaque
  4. Caresse le chien gentiment

L’idée est bien d’exprimer ce que l’on souhaite (pas ce que l’on veut éviter, mais le résultat attendu !)

Ce qui est vrai en parentalité, l’est aussi dans notre relation à nous même.
Au lieu de nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas, choisissons de poser des mots sur nos objectifs, sur les résultats que nous souhaitons.
Posez-vous cette question :

« J’attends quel résultat ? »

La communication est tellement fluide et claire quand l’essentiel est mis en avant. En parlant positif le plus souvent possible, votre langage sera plus riche aussi, puisque nous sommes obligés d’utiliser de nouvelles tournures dont nous n’avons pas forcément l’habitude.
Faites le point sur vos habitudes de langages pendant quelques jours, à la maison, au travail, avec vos amis, votre entourage ;

Votre Challenge :

Pendant 21 jours, amusez vous à transformer chaque phrase négative que vous sentez arriver en formulation positive, et notez-là !
21 jours, c’est le temps nécessaire pour fixer de nouvelles habitudes ; Vous serez alors en train de reprogrammer votre propre base de donnée de parler positif !
Un challenge qu’il est possible (voire recommandé) de faire en famille.

Émotions “positives”

Nous sommes programmés pour détecter le négatif (une question de survie de l’espèce héritée de nos ancêtres), alors une seule remarque négative a plus d’impact que 10 idées positives.
Il est donc particulièrement important d’utiliser des paroles positives lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, et aussi de créer soi-même ses propres émotions positives (les 3B du bonheur : le Bien, le Beau, le Bon)

Avantages :

  • Stimulation de la créativité
  • Réduction des toxines
  • Réduction du stress
  • Travail plus rapide et plus précis, efficace
  • Sécrétion de neurotransmetteurs (comme la dopamine et les endorphines). Ceux-ci dynamisent nos capacités d’apprentissage. Ils stockent également mieux les informations, ce qui nous permet de mieux retrouver celles-ci par la suite.
  • Le cortex visuel (qui pilote la vue) enregistre plus de détails.

 

Il est possible de créer des émotions positives :

  • Visualiser le meilleur, (« le meilleur est à venir »)
  • Créer des images, des sensations agréables
  • Etre encouragé
  • Rire
  • Se souvenir de moments heureux
  • Ecouter un morceau de musique qui nous plaît…

Comme tous les changements de notre vie, quand on commence, il faut produire un effort, puis au bout de quelque temps, ça devient naturel.

Créer des émotions positives est important pour nous adultes et parents, comme pour nos enfants. à utiliser sans modération !

Reconnaître ses émotions

L’idée est reconnue par les plus grands spécialistes, les émotions non entendues ou trop « bruyantes » peuvent perturber le processus d’apprentissages, ainsi que les comportements au quotidien. Il est intéressant de pouvoir travailler avec nos enfants sur ce sujet.

Voici quelques idées pour découvrir les émotions que votre enfant peut rencontrer, les lui faire découvrir, pour qu’il puisse les nommer, les comprendre et en parallèle établir une connexion avec un adulte à l’écoute qui pourra le guider et lui expliquer ce qu’il ressent et ce qu’il peut faire de tout cela :

  • Le panneau de visages :

Il est amusant, déniché pour vous sur internet (learnfrenchlab.com)

emotions


  • Fabriquer son ours des émotions

moodbear

Participer à la conception d’un outil que votre enfant aura à proximité pour exprimer ce qu’il ressent, est la première étape pour ensuite écouter, pour comprendre (pas pour répondre!).

moodbear_bastel

Il vous suffit de l’imprimer, de faire quelques découpages et d’ajouter quelques points de colle  !


  • Le Face-book  /  livre des visages ! : idée amusante de bricolage de vacances ou du week-end !

Prendre une liste d’émotions (celle qui figure plus haut, par exemple)

Demander à votre enfant de prendre la pose pour chaque émotion (qu’il connait d’abord, puis celles dont il ignore le nom, avec quelques explications-rappels de faits, par exemple)

Imprimer chaque photo, la coller une du bristol un peu plus grand en écrivant le nom de l’émotion juste en dessous

Assembler les pages (perforer les pages et passer de la ficelle, du bolduc, des anneaux de porte-clefs…)

Votre enfant possède son face-book, vous pouvez l’avoir à disposition pour vous créer du lien, si un émotion le submerge pour qu’il vous raconte… Votre oreille attentive (sans minimer ce qu’il ressent, ni l’amplifier. JUSTE de l’attention), et l’aider à chercher des solutions pour avancer avec / grâce à cette émotion.

Ce qui est essentiel, c’est de savoir analyser l’émotion ressentie. Bon nombre de comportements d’enfants ou d’adultes, comportements dits déviants ne sont que la traduction d’émotions non entendues, non gérées.

Écoute active

L’écoute active est une technique de communication développée à partir des travaux de Carl Rogers (1902-1987), psychologue humaniste nord-américain. Il a surtout œuvré dans le champ de la psychologie clinique, la relation d’aide (counselling) et l’éducation.On appelle aussi cette technique “écoute bienveillante”.
Pour Carl Rogers, l’écoute bienveillante repose sur le respect strict de cinq impératifs :
Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.

Aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses.

S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même: voir le problème du point de vue de l’autre. A ce qu’il ressent.

Montrer à l’autre qu’on le respecte: C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui “voit” dans l’inconscient de l’autre.

Être un véritable miroir: Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

Elle se fait en 4 temps :
Le temps de l’écoute : Lors de l’écoute, on peut afficher un “silence positif”, tout en intervenant brièvement par des “oui, je comprends”, pour montrer que l’on est à l’écoute à la fois de son problème et de ce qu’il ressent.

Le temps de la clarification : “comprendre le sens des mots”. Après le temps d’écoute, il est possible que certains mots n’aient pas la même signification que pour soi, il est alors utile de poser des questions.Vous vous mettez alors à nouveau en position d’écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de points à clarifier.

Temps d’investigation : Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de l’interlocuteur, ce qu’il ressent.

Temps de reformulation : La reformulation assurera l’émetteur d’avoir été écouté. Ceci peut contribuer à apaiser la relation lorsque la communication est difficile, car on montre à l’interlocuteur que sa demande est comprise et prise en compte.Il peut être utile de relever que l’usage régulier de la reformulation est un formidable moyen de travailler l’écoute active, c’est-à-dire de comprendre l’autre à la fois dans ce qu’il dit et ce qu’il vit.

D’un grand intérêt dans la résolution de conflits, elle est aussi très utilisée par différents courants pédagogiques, (La Discipline Positive de Jane Nelsen, Parents efficaces de Thomas Gordon, et d’autres) et toutes celles qui prônent la bienveillance posent à la base cette méthode de communication.

Éduquer à l’optimisme

La crise économique que nos pays vivent depuis plusieurs années déjà, la morosité ambiante, sont probablement paradoxalement à l’origine, ou au moins l’accélérateur de questionnements quant à l’avenir des modes de fonctionnement au sein de nos sociétés.
Nous sommes même passés par une période où nous avons parlé d’apocalypse -merci aux prophéties du peuple Maya! 😉

Serions-nous passés de la fin du monde à la fin d’un monde, comme je l’ai lu récemment?

Si nous écoutons ces oiseaux de mauvaise augure, et même si nous restons pragmatiques, regardons le monde tel qu’il est aujourd’hui crise économique mondiale, déséquilibre des richesses, océans et terres pollués…

Dans quel monde nos enfants grandissent-ils?

Quels choix avons-nous ?
De nombreuses actions voient le jour (ligue des optimistes, Institut des futurs souhaitables, Happy lab…), des publications (journaux, magazines, blogs), mouvements alternatifs mettant le changement au cœur de leur action, et aussi les slogans de campagne (“le changement c’est maintenant”), des formation au changement aussi, dans de grandes écoles, où on nous explique qu’il faut regarder le monde avec pragmatisme, se connaitre soi (nos atouts, nos zones d’ombre) pour activer le changement…

Ne serait-ce que ma vision du monde que je vois évoluer doucement, ou ça se passe vraiment?

Ce que je vois aujourd’hui, c’est un formidable potentiel d’OPTIMISME dans tout… Si si!
Qu’est-ce que l’Optimisme et comment former nos enfants à être optimistes ou le devenir?
Après diverses lectures du grand Martin Seligman (Changer, oui, c’est possible, La Force de l’optimisme, La Fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien), père de la psychologie positive, j’ai vu fleurir dans les librairies une multitude d’ouvrages sur la psychologie positive, la discipline positive, la pédagogie positive… Tous ces ouvrages sont basés sur une chose essentielle : L’OPTIMISME !

Le psychologue et psychanalyste Alain Braconnier, lui a compulsé, analysé, décortiqué : “Je me suis penché plus récemment sur les travaux scientifiques sérieux consacrés à l’optimisme et j’y ai découvert de multiples raisons de les faire connaître à un large public”

Dépassé, l’optimisme à la Voltaire, nous parlons de l’optimisme intelligent qui concilie esprit critique et réalisme et positivisme .

Alain Braconnier parle de 5 clés (dans psychologies magasine de janvier 2014) :
1- Se servir du pessimisme : C’est en ayant bien conscience des obstacles, des freins, des difficultés que nous nous assurons d’avoir un pied dans le réel. Il nous empêche de stagner dans le monde des rêves, l'”optimisme de l’illusion” comme le nomme Alain Braconnier. Il est aussi un levier de créativité !

2-Raisonner en positif : L’optimiste a deux particularités , sa disposition à penser un futur optimiste et son mode explicatif positif des évènements. Il s’agit d’opposer à chaque pensée négative, son revers , son antidote positif. “S’adonner à la rêverie positive du futur, sans souci de réalisme, est un moyen agréable et efficace de faire barrage à l’anxiété” ; les optimistes ont “tendance à envisager les épisodes désagréables comme étant momentanés et spécifiques”. Avoir un comportement actif, agir pour changer la donner négative ! C’est prendre en compte la situation (échec, difficultés) et se demander : “que puis-je fair pour changer la donne”…

3- Faire avec la réalité : Chercher l’opportunité de changement, d’évolution qui se cache derrière chaque difficulté ; S’accorder du temps pour digérer une mauvaise nouvelle, et les émotions qu’elle déclenche ( encore les émotions !), analyser en se questionnant sr la situation (que m’a-t-elle appris, sur moi, sur les autres, Quelles améliorations puis-je apporter? Quelles perspectives m’ouvre-t-elle?

4- Savourer sa vie ! “Prendre le temps de penser, de rêver, de questionner, de s’informer, d’imaginer et de rêver”.

5- Questionner ses regrets : “Il y a des regrets qui occupent tout notre espace mental. Ces regrets-là sont à déconstruire pièce par pièce” : de quel désir était-il le fruit? Qu’est-ce qui l’a fait échouer?Qu’aurions-nous pu faire pour réussir? ; ensuite, se demander si ce désir est réactualisable, et si on est certain de le souhaiter encore… Ce questionnement a le mérite de nous faire sortir du fantasme et d’une position passive ; Le mérite aussi de nous mettre face à notre désir actuel .

Il semble que l’optimisme soit transmis pour la moitié dans nos gênes et l’autre moitié serait apporté par notre environnement.

Donc, comme nous pouvons nous en douter le rôle de l’éducation et donc des parents est primordial !
Revenons à Alain Braconnier maintenant, Il parle aussi de l’Optimisme dans l’éducation (Psychologies magasine Mars 2015) ; quel est son point de vue, la méthode qu’il propose pour insuffler l’optimisme à nos enfants :

1- Nourrir sa curiosité : Le laisser expérimenter, en l’entourant. Partager nos émerveillements, expliquer, répondre à ses questions, l’initier à de nouvelles lectures, découvrir musées, culture…

2- Dédramatiser ses erreurs : Il fait l’expérience de ses propres limites. Il est primordial de le laisser tâtonner, le laisser explorer, valoriser ses succès, le pousser à recommencer . Cela accroit sa tenacié, son espoir de réussite.

3- L’aider à préciser sa pensée : Aider l’enfant à donner une explication. Que s’est-il passé? Quelle aide, quelle compétence lui ont manqué?

4- Lui inculquer le sens de l’effort : Il est important que l’enfant ressente très tôt que ses efforts sont payants. Lui rappeler ses réussites, l’inciter à ressentir de la fierté d’avoir dépassé des limites. Préférer des activités qui lui permettent de se confronter à soi-même.

5- Favoriser ses relations : Être en relation avec des personnalités différentes permet à l’enfant d’être tour à tour stimulé, rassuré, poussé, valorisé… L’aider à développer son empathie comme à se préserver des relations qui ne font pas du bien.
Voilà, vous avez tout.

Cultivons ensemble l’optimisme intelligent !

Stéphanie