Comment le jeu façonne le cerveau

Dans Cerveau & Psycho de ce mois d’Avril 2018 :
 
Comment le jeu façonne le cerveau !
 

Jouer librement est d’une importance capitale pour le développement cognitif et social ;

 

 
COOPÉRATION – LANGAGE – RÉSOLUTION DE PROBLÈMES – PENSÉES CONTREFACTUELLES – MAÎTRISE DE SOI – NEUROGÉNÈSE – COMPÉTENCES SOCIALES – PALETTES D’EXPRESSIONS – RÉDUCTION DE L’ANGOISSE – GESTION DES CONFLITS – PENSÉE MATHÉMATIQUE – ATTENTION – CALME

Ajoutons-y toute une gamme de stimulations diverses : 
  • les intelligences multiples,
  • les différentes formes de mémoire,
  • les différentes fonctions exécutives,
  • les émotions agréables,…

 

Vous souhaitez en savoir plus, ou utiliser les jeux pour stimuler et harmoniser vos intelligences, stimuler votre mémoire, et vos fonctions cognitives (flexibilité, planification…)?
Vous souhaitez découvrir comment les jeux peuvent vous aider au quotidien, dans les apprentissages ou dans votre travail?
 
Sentez-vous libre de me contacter :
 
contact@stephanieminati.fr

La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau ET BVA ont interrogé les français sur leur cerveau

Ce sondage a été réalisé début 2018 par BVA en collaboration avec la FRC et Grand M qui a réalisé l’infographie. Il se compose de deux échantillons :
– Un échantillon de 43 scientifiques experts du domaine : neurologues, neurobiologistes, psychiatres, chercheurs en neurosciences, tous membres des Conseils Scientifiques de la FRC et de ceux de ses associations et fondations membres.  Ils ont été contactés par la FRC et interrogés en ligne du 11/12/2017 au 05/01/2018.
– Un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population Française de 15 ans et plus, interrogées par internet du 08 au 14/12/2017.

J’y ai pris les parties qui m’intéressent pour ce partage et vous pouvez consulter l’article dans sa totalité  ici

Le cerveau et sa santé, son fonctionnement intéressent beaucoup les français. Si 45% sont inquiets pour la santé de leur cerveau, on peut constater qu’une écrasante majorité est en mesure de citer au moins 1 maladie du cerveau qui les préoccupe !

Préoccupation qui peut amener un certain intérêt pour le sujet de la santé et d l’hygiène de cet organe central :
Dans l’infographie suivante on peut constater les disparités entre les réponses des experts et celles des français sur les principaux facteurs de risques :

Si les Français sondés ont bien conscience des dangers de certains facteurs comme l’alcool par exemple, ou la drogue qui est placé à un niveau presque équivalent à celui des experts ou le tabac, les plus grandes disparités reposent sur la notion de stress (les experts placent le stress à 60%, comme facteur de risque, les Français à 38) ou l’activité physique (40% pour les experts-23% pour les Français).

Et lorsqu’on leur demande d’associer certains facteurs de risques  à plusieurs organes, ils ne pensent pas forcément que le cerveau peut être concerné, c’est cas pour l’alimentation équilibrée et l’activité physique, qui sont pourtant 2 bases essentielles de l’hygiène du cerveau.

A priori, vous êtes prêts et même demandeurs pour en savoir plus sur ce que vous pouvez mettre en place pour préserver et optimiser vos capacités cérébrales :

Je peux vous accompagner sur une majorité de ces sujets :

  1. L’alimentation : en cours de formation de nutrition, je peux dores et dejà vous guider dans ce domaine.
  2. La gestion du stress, relaxologue et formée au Mindfulness, je vous donnerai les clé pour prendre conscience de vos tensions et compréhension de vos émotions pour libérer votre cerveau,
  3. Le lien entre hygiène de vie et santé du cerveau grâce à la formation à Encéfal® que j’ai reçue en 2015 et que j’utilise avec chacune des personnes qui me sollicitent .

En individuel ou en groupe avec des amis ou en entreprise, abordons ce sujet !

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IKIGAÏ

Dans la région d’Okinawa au Japon, l’Ikigai fait partie de la culture, et désigne la « raison d’être » de chaque vie.

Chercher son Ikigai, c’est un travail personnel qui pousse à fouiller en  soi et regarder ce qui est réellement important pour nous-même, notre usine à bonheur en somme !

Ikigaï est composé de 2 idées en japonais :   (生き) « Iki », la vie, et  (甲斐) « Gaï » qui signifie littéralement « la réalisation de ce que l’on attend et espère ».

L’approche particulière d’IKIGAÏ est de vouloir se positionner en tant qu’acteur de notre vie, en son centre, au croisement de nos différents intérêts.

Il conjugue passion, profession, vocation et mission.

Il nous permet de décortiquer et d’analyser point par point ce qui nous met en mouvement, de mettre un mot sur ce qui nous intéresse, et de bien différencier chaque aspect de notre vie:

  • Ma passion est-elle ma profession?
  • Ma vocation aide-elle les autres?
  • Ma passion doit-elle être utile au monde?

Identifiez chacun des cercles, puis leurs croisements, et trouvez progressivement votre Ikigaï.
C’est un travail long, qui demande de la patience et de la persévérance.
Il est tout de même possible que vous ayez déjà les réponses à certaines des questions :

  • Qu’aimez-vous ?
  • Pour quoi êtes-vous doué.e ?
  • Pour quoi pouvez-vous être payé.e ?
  • De quoi le monde a-t’il besoin ?

-> Au centre vous trouverez votre ikagaï.

Si vous éprouvez le besoin de faire ce travail accompagné, sentez-vous libre de me contacter !

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Intuition … Quid?

LAROUSSE :

Connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l’expérience.

PHILO :

♦ [Chez Kant et ses héritiers] Connaissance immédiate d’une réalité présente actuellement à l’esprit.

[L’obj. de l’intuition est une réalité existant en soi, transcendante] Intuition intellectuelle. Le noumène au sens négatif est la chose en soi, en tant qu’elle n’est pas objet de notre intuition sensible. Le noumène au sens positif est la chose en soi, en tant qu’elle est objet d’une intuition intellectuelle (R. Verneaux, Critique de la raison pure de Kant, Paris, Aubier Montaigne, 1972, p. 163). (Noumène = terme Kantien emprunté à Platon désignant l’idée en tant qu’objet pur de l’entendement)

[L’obj. de l’intuition est fourni par la sensibilité] Intuition sensible. Ce que Kant exprime en disant que toutes nos intuitions sont sensibles, ou, en d’autres termes, infra-intellectuelles. Il n’y a que des intuitions sensibles et point d’intuitions intellectuelles, du moins pour l’homme. Dans une intuition intellectuelle en effet, l’esprit se donnerait à lui-même l’objet qu’il voit; mais un tel mode de connaissance n’appartient qu’à l’Être suprême; l’intuition humaine suppose qu’un objet est donné qui affecte notre esprit.

♦ [Chez Bergson] Un absolu ne saurait être donné que dans une intuition, tandis que tout le reste relève de l’analyse. Nous appelons ici intuition la sympathie par laquelle on se transporte à l’intérieur d’un objet pour coïncider avec ce qu’il a d’unique et par conséquent d’inexprimable .

Bon… 👀‼️

 

👉une approche pragmatique?…

L’intuition, celle en qui on peut avoir confiance,  comporte ces 3 bases :

le coeur, le corps, la tête.

✅ Le coeur : les émotions sont des indicateurs auxquels on pense rapidement quand il est question d’intuition. Savoir les reconnaitre, pour guider vers les besoins essentiels.

✅ Le corps : les sensations, ce qui passe par le corps. Le corps peut donner des indications interessantes sur une idée, un choix.

✅ La tête : le mental, la réflexion, nos processus cognitifs ont une importance primordiale pour que l’intuition soit posée dans un contexte extérieur.

C’est en mettant en phase ces 3 aspects, que l’intuition est complète et équilibrée…

Émotions “positives”

Nous sommes programmés pour détecter le négatif (une question de survie de l’espèce héritée de nos ancêtres), alors une seule remarque négative a plus d’impact que 10 idées positives.
Il est donc particulièrement important d’utiliser des paroles positives lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, et aussi de créer soi-même ses propres émotions positives (les 3B du bonheur : le Bien, le Beau, le Bon)

Avantages :

  • Stimulation de la créativité
  • Réduction des toxines
  • Réduction du stress
  • Travail plus rapide et plus précis, efficace
  • Sécrétion de neurotransmetteurs (comme la dopamine et les endorphines). Ceux-ci dynamisent nos capacités d’apprentissage. Ils stockent également mieux les informations, ce qui nous permet de mieux retrouver celles-ci par la suite.
  • Le cortex visuel (qui pilote la vue) enregistre plus de détails.

 

Il est possible de créer des émotions positives :

  • Visualiser le meilleur, (« le meilleur est à venir »)
  • Créer des images, des sensations agréables
  • Etre encouragé
  • Rire
  • Se souvenir de moments heureux
  • Ecouter un morceau de musique qui nous plaît…

Comme tous les changements de notre vie, quand on commence, il faut produire un effort, puis au bout de quelque temps, ça devient naturel.

Créer des émotions positives est important pour nous adultes et parents, comme pour nos enfants. à utiliser sans modération !

Reconnaître ses émotions

L’idée est reconnue par les plus grands spécialistes, les émotions non entendues ou trop « bruyantes » peuvent perturber le processus d’apprentissages, ainsi que les comportements au quotidien. Il est intéressant de pouvoir travailler avec nos enfants sur ce sujet.

Voici quelques idées pour découvrir les émotions que votre enfant peut rencontrer, les lui faire découvrir, pour qu’il puisse les nommer, les comprendre et en parallèle établir une connexion avec un adulte à l’écoute qui pourra le guider et lui expliquer ce qu’il ressent et ce qu’il peut faire de tout cela :

  • Le panneau de visages :

Il est amusant, déniché pour vous sur internet (learnfrenchlab.com)

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  • Fabriquer son ours des émotions

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Participer à la conception d’un outil que votre enfant aura à proximité pour exprimer ce qu’il ressent, est la première étape pour ensuite écouter, pour comprendre (pas pour répondre!).

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Il vous suffit de l’imprimer, de faire quelques découpages et d’ajouter quelques points de colle  !


  • Le Face-book  /  livre des visages ! : idée amusante de bricolage de vacances ou du week-end !

Prendre une liste d’émotions (celle qui figure plus haut, par exemple)

Demander à votre enfant de prendre la pose pour chaque émotion (qu’il connait d’abord, puis celles dont il ignore le nom, avec quelques explications-rappels de faits, par exemple)

Imprimer chaque photo, la coller une du bristol un peu plus grand en écrivant le nom de l’émotion juste en dessous

Assembler les pages (perforer les pages et passer de la ficelle, du bolduc, des anneaux de porte-clefs…)

Votre enfant possède son face-book, vous pouvez l’avoir à disposition pour vous créer du lien, si un émotion le submerge pour qu’il vous raconte… Votre oreille attentive (sans minimer ce qu’il ressent, ni l’amplifier. JUSTE de l’attention), et l’aider à chercher des solutions pour avancer avec / grâce à cette émotion.

Ce qui est essentiel, c’est de savoir analyser l’émotion ressentie. Bon nombre de comportements d’enfants ou d’adultes, comportements dits déviants ne sont que la traduction d’émotions non entendues, non gérées.

Émotions

Définition de Larousse : 

  • Trouble subit, agitation passagère causés par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie, etc. : Parler avec émotion de quelqu’un.
  • Réaction affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement.

Théorie Evolutionniste

Les émotions seraient un héritage de nos ancêtres. Pourquoi et comment les émotions se seraient-elles développées ?

A l’époque des chasseurs-cueilleurs, les Hommes devaient se déplacer constamment pour trouver de quoi se nourrir. Lors de ces déplacements, ils étaient confrontés à des phénomènes inattendus (changements climatiques, prédateurs, par exemple) leur demandant une réponse adaptative rapide. Les émotions vont donc se développer en réponse à différents ensembles de situations récurrentes. À cela, l’on peut ajouter le premier principe de Darwin, permettant d’expliquer comment une réaction tout d’abord volontaire va, au fil des générations, devenir innée et réflexe.

Une autre particularité des émotions est leur expression, faciale et vocale. Les recherches portant sur les expressions faciales, confirment l’hypothèse sur leur utilité communicative. En effet, savoir lire sur le visage facilite nos relations sociales ; de même, une interprétation erronée d’une mimique faciale peut nous faire adopter un comportement mal adapté à la situation.

Enfin, le dernier principe de Darwin va établir le lien entre émotion et système nerveux. Divers auteurs étudieront aussi les liens discrets et complexes entre odorat, hormones, phéromones et émotions.

Il était donc question de survie de l’espèce… le cerveau et le corps tout entier en accord pour arriver à réaliser des prouesses : la peur qui fait palpiter le cœur pour fuir plus vite, la colère pour mettre en place la force nécessaire à la défense…

... Emotion // Education?…

Au cours de mes lectures ces dernières années, l’approche d’Isabelle Filliozat dans « au cœur des émotions de l’enfant » m’a interpellée : « la vie est motion »

Oui, la vie c’est le mouvement, les hauts, les bas, et l’émotion est bien le mouvement de la vie en soi.
Les oublier, les enfermer serait bloquer une partie de Vie… Ecouter, confirmer les émotions de nos enfants revient à lui montrer qu’il est accepté tel qu’il EST.

Pour autant, l’  « écoute active » (et respectueuse) ne sous-entend nullement satisfaire à toutes les demandes de nos enfants.
Il est important pour l’enfant d’apprendre à gérer la frustration : «  Les enfants n’ont pas besoin de la voiture rouge ou de la poupée blonde, ils en ont envie. En revanche, ils ont absolument besoin que leur colère, expression de leur frustration, soit respectée et entendue. »

De plus, quand un enfant est accompagné dans le processus de reconnaissance de ses émotions, il entre dans la phase d’acceptation de qui il est, tel qu’il est, il construit sa confiance en lui.

Il serait donc tout naturel de savoir en tenir compte, écoutons nous bien toujours les signaux émis ? Savons-nous analyser, comprendre cette émotion ?…

Écoute active

L’écoute active est une technique de communication développée à partir des travaux de Carl Rogers (1902-1987), psychologue humaniste nord-américain. Il a surtout œuvré dans le champ de la psychologie clinique, la relation d’aide (counselling) et l’éducation.On appelle aussi cette technique “écoute bienveillante”.
Pour Carl Rogers, l’écoute bienveillante repose sur le respect strict de cinq impératifs :
Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.

Aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses.

S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même: voir le problème du point de vue de l’autre. A ce qu’il ressent.

Montrer à l’autre qu’on le respecte: C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui “voit” dans l’inconscient de l’autre.

Être un véritable miroir: Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

Elle se fait en 4 temps :
Le temps de l’écoute : Lors de l’écoute, on peut afficher un “silence positif”, tout en intervenant brièvement par des “oui, je comprends”, pour montrer que l’on est à l’écoute à la fois de son problème et de ce qu’il ressent.

Le temps de la clarification : “comprendre le sens des mots”. Après le temps d’écoute, il est possible que certains mots n’aient pas la même signification que pour soi, il est alors utile de poser des questions.Vous vous mettez alors à nouveau en position d’écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de points à clarifier.

Temps d’investigation : Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de l’interlocuteur, ce qu’il ressent.

Temps de reformulation : La reformulation assurera l’émetteur d’avoir été écouté. Ceci peut contribuer à apaiser la relation lorsque la communication est difficile, car on montre à l’interlocuteur que sa demande est comprise et prise en compte.Il peut être utile de relever que l’usage régulier de la reformulation est un formidable moyen de travailler l’écoute active, c’est-à-dire de comprendre l’autre à la fois dans ce qu’il dit et ce qu’il vit.

D’un grand intérêt dans la résolution de conflits, elle est aussi très utilisée par différents courants pédagogiques, (La Discipline Positive de Jane Nelsen, Parents efficaces de Thomas Gordon, et d’autres) et toutes celles qui prônent la bienveillance posent à la base cette méthode de communication.

Éduquer à l’optimisme

La crise économique que nos pays vivent depuis plusieurs années déjà, la morosité ambiante, sont probablement paradoxalement à l’origine, ou au moins l’accélérateur de questionnements quant à l’avenir des modes de fonctionnement au sein de nos sociétés.
Nous sommes même passés par une période où nous avons parlé d’apocalypse -merci aux prophéties du peuple Maya! 😉

Serions-nous passés de la fin du monde à la fin d’un monde, comme je l’ai lu récemment?

Si nous écoutons ces oiseaux de mauvaise augure, et même si nous restons pragmatiques, regardons le monde tel qu’il est aujourd’hui crise économique mondiale, déséquilibre des richesses, océans et terres pollués…

Dans quel monde nos enfants grandissent-ils?

Quels choix avons-nous ?
De nombreuses actions voient le jour (ligue des optimistes, Institut des futurs souhaitables, Happy lab…), des publications (journaux, magazines, blogs), mouvements alternatifs mettant le changement au cœur de leur action, et aussi les slogans de campagne (“le changement c’est maintenant”), des formation au changement aussi, dans de grandes écoles, où on nous explique qu’il faut regarder le monde avec pragmatisme, se connaitre soi (nos atouts, nos zones d’ombre) pour activer le changement…

Ne serait-ce que ma vision du monde que je vois évoluer doucement, ou ça se passe vraiment?

Ce que je vois aujourd’hui, c’est un formidable potentiel d’OPTIMISME dans tout… Si si!
Qu’est-ce que l’Optimisme et comment former nos enfants à être optimistes ou le devenir?
Après diverses lectures du grand Martin Seligman (Changer, oui, c’est possible, La Force de l’optimisme, La Fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien), père de la psychologie positive, j’ai vu fleurir dans les librairies une multitude d’ouvrages sur la psychologie positive, la discipline positive, la pédagogie positive… Tous ces ouvrages sont basés sur une chose essentielle : L’OPTIMISME !

Le psychologue et psychanalyste Alain Braconnier, lui a compulsé, analysé, décortiqué : “Je me suis penché plus récemment sur les travaux scientifiques sérieux consacrés à l’optimisme et j’y ai découvert de multiples raisons de les faire connaître à un large public”

Dépassé, l’optimisme à la Voltaire, nous parlons de l’optimisme intelligent qui concilie esprit critique et réalisme et positivisme .

Alain Braconnier parle de 5 clés (dans psychologies magasine de janvier 2014) :
1- Se servir du pessimisme : C’est en ayant bien conscience des obstacles, des freins, des difficultés que nous nous assurons d’avoir un pied dans le réel. Il nous empêche de stagner dans le monde des rêves, l'”optimisme de l’illusion” comme le nomme Alain Braconnier. Il est aussi un levier de créativité !

2-Raisonner en positif : L’optimiste a deux particularités , sa disposition à penser un futur optimiste et son mode explicatif positif des évènements. Il s’agit d’opposer à chaque pensée négative, son revers , son antidote positif. “S’adonner à la rêverie positive du futur, sans souci de réalisme, est un moyen agréable et efficace de faire barrage à l’anxiété” ; les optimistes ont “tendance à envisager les épisodes désagréables comme étant momentanés et spécifiques”. Avoir un comportement actif, agir pour changer la donner négative ! C’est prendre en compte la situation (échec, difficultés) et se demander : “que puis-je fair pour changer la donne”…

3- Faire avec la réalité : Chercher l’opportunité de changement, d’évolution qui se cache derrière chaque difficulté ; S’accorder du temps pour digérer une mauvaise nouvelle, et les émotions qu’elle déclenche ( encore les émotions !), analyser en se questionnant sr la situation (que m’a-t-elle appris, sur moi, sur les autres, Quelles améliorations puis-je apporter? Quelles perspectives m’ouvre-t-elle?

4- Savourer sa vie ! “Prendre le temps de penser, de rêver, de questionner, de s’informer, d’imaginer et de rêver”.

5- Questionner ses regrets : “Il y a des regrets qui occupent tout notre espace mental. Ces regrets-là sont à déconstruire pièce par pièce” : de quel désir était-il le fruit? Qu’est-ce qui l’a fait échouer?Qu’aurions-nous pu faire pour réussir? ; ensuite, se demander si ce désir est réactualisable, et si on est certain de le souhaiter encore… Ce questionnement a le mérite de nous faire sortir du fantasme et d’une position passive ; Le mérite aussi de nous mettre face à notre désir actuel .

Il semble que l’optimisme soit transmis pour la moitié dans nos gênes et l’autre moitié serait apporté par notre environnement.

Donc, comme nous pouvons nous en douter le rôle de l’éducation et donc des parents est primordial !
Revenons à Alain Braconnier maintenant, Il parle aussi de l’Optimisme dans l’éducation (Psychologies magasine Mars 2015) ; quel est son point de vue, la méthode qu’il propose pour insuffler l’optimisme à nos enfants :

1- Nourrir sa curiosité : Le laisser expérimenter, en l’entourant. Partager nos émerveillements, expliquer, répondre à ses questions, l’initier à de nouvelles lectures, découvrir musées, culture…

2- Dédramatiser ses erreurs : Il fait l’expérience de ses propres limites. Il est primordial de le laisser tâtonner, le laisser explorer, valoriser ses succès, le pousser à recommencer . Cela accroit sa tenacié, son espoir de réussite.

3- L’aider à préciser sa pensée : Aider l’enfant à donner une explication. Que s’est-il passé? Quelle aide, quelle compétence lui ont manqué?

4- Lui inculquer le sens de l’effort : Il est important que l’enfant ressente très tôt que ses efforts sont payants. Lui rappeler ses réussites, l’inciter à ressentir de la fierté d’avoir dépassé des limites. Préférer des activités qui lui permettent de se confronter à soi-même.

5- Favoriser ses relations : Être en relation avec des personnalités différentes permet à l’enfant d’être tour à tour stimulé, rassuré, poussé, valorisé… L’aider à développer son empathie comme à se préserver des relations qui ne font pas du bien.
Voilà, vous avez tout.

Cultivons ensemble l’optimisme intelligent !

Stéphanie