Beau Bien Bon au service de votre cerveau !

Beau Bien Bon est une façon très naturelle et très saine d’augmenter son bien-être.
L’approche que le Dr Elisabeth Grimaud a décrit dans son livre “Beau Bien Bon” veut permettre à chacun de s’entraîner chaque jour pour placer le beau, le bien et le bon au cœur de sa vie :
Le BEAU sublime
Le BIEN équilibre
Le BON rassemble
Et ainsi permettre au cerveau d’activer les neurotransmetteurs du bien-être, appelés D.O.S.E (Dopamine, Ocytocine, Sérotonine et Endorphine).
En travaillant sur son cerveau, chacun peut apprendre à se servir de deux mécanismes pour voir et vivre sa vie différemment :
  • la flexibilité mentale : changer de point de vue sur une situation
  • le contrôle inhibiteur : lutter contre les automatismes et les mauvaises routines gardées par habitude et non par choix

Chacun va, ainsi, de façon très naturelle, bénéficier de l’approche Beau Bien Bon :

  • Changer de regard sur le quotidien
  • Être en phase avec soi-même
  • Développer de meilleures relations avec les autres.
C’est ça, le Beau Bien Bon, une formule qui fait de chacun le magicien-artisan de sa vie !
Plus d’informations?
J’ai été formée à Encéfal®  et au BeauBienBon©, par Elisabeth Grimaud,
Le Beau Bien Bon, c’est un livre, une conférence, des ateliers.
Programmez une conférence-présentation du Beau Bien Bon près de chez vous !
=> contact@stephanieminati.fr

Le bonheur au travail

Shawn Achor, une des figures majeures de la psychologie positive, traite dans un de ses livres (ref plus bas) des 7 principes qui vont permettre de développer le bonheur de manière progressive et efficace :
  • L’atout bonheur : C’est le bonheur qui permet la réussite, et non pas l’inverse.
  • Le point d’appui : Notre état d’esprit modifie les résultats objectifs et les conséquences de nos expériences.
  • L’effet Tetris : Le fait de se focaliser sur les problèmes au travail nous entraîne à repérer ce qui ne va pas dans tous les domaines de notre vie. S’entraîner à chercher le positif peut avoir l’effet inverse. On développe alors la créativité, la motivation, l’efficacité et le bonheur.
  • Le rebond : La manière dont on gère les difficultés et les échecs va influencer notre bonheur. Avoir une vision optimiste des événements focalisée sur le positif, rend les choses plus faciles et nous aide à rebondir.
  • Le cercle de Zorro : L’idée est ici de reprendre le contrôle en prenant conscience de ses émotions et en s’attaquant à des objectifs raisonnables. De cette manière on peut avancer progressivement et être plus efficace et heureux petit à petit (voir la technique des petits pas, “le Kaizen”). Avoir une approche qui se focalise sur des buts atteignables permet de progresser en développant ses compétences.
  • La règle des 20 secondes : Si vous voulez créer une nouvelle habitude, vous allez devoir essayer de l’intégrer dans votre routine quotidienne le plus facilement possible et en économisant le plus d’énergie possible. Cela signifie : moins il vous faudra de temps pour la réaliser (dans l’idéal 20 secondes ou moins), et plus vous serez motivé à la faire.
  • L’investissement social : Protéger et développer le lien social est extrêmement important dans l’épanouissement personnel et le bonheur. Le lien social permet d’être plus heureux, mais le fait d’être à l’écoute des autres est également très positif pour le bonheur et la réussite professionnelle.
Chaque point présente des expériences scientifiques de manière très accessible. Des techniques concrètes pour mettre en application les enseignements de ces recherches sur le bonheur sont également proposées.
Shawn Achor : « Comment devenir un optimiste contagieux ».

Besoins, … vous avez dit besoins?

Un des premiers sujets à aborder une fois que l’importance des émotions est évoquée concerne la notion de besoins.
La première question à poser aux parents, ou accompagnants d’enfants, est :
Quelle est la différence entre besoin et désir (ou envie) ?

Voici une anecdote pour illustrer la différence :
Arthur a très envie de jouer dehors avec ses copains. Il est 19h, et il est temps de rentrer car il a besoin :

  • de dîner,
  • de faire sa toilette,
  • d’aller dormir.

Accompagner l’enfant pour qu’il se connecte à ses besoins en priorité.

Notre rôle d’accompagnant, d’adulte bienveillant proche d’un enfant est de faire en sorte qu’ils soient conscients de leurs besoins et que ces derniers soient respectés.

« Le propre d’un besoin, c’est qu’il a besoin d’être satisfait sinon notre intégrité physique ou psychologique est en danger. On pourrait dire que les besoins sont antérieurs aux désirs, qu’ils sont présents dès l’origine de la vie.
Le propre d’un désir, c’est qu’il a “besoin” d’être reconnu, entendu, pas toujours satisfait même si le désir d’un désir est d’être comblé ! » Jacques Salomé

LES BESOINS HUMAINS :

Les besoins humains selon Maslow :

Abraham Maslow (1908-1970) est un célèbre psychologue américain, considéré comme le père de l’approche humaniste, surtout connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des besoins, qui est souvent représentée par une pyramide des besoins :

PYRAMIDE MASLOW

Lire la pyramide depuis sa base vers le haut

Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (faim, soif,…).

Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui peuvent menacer. Il s’agit donc d’un besoin de conservation.

Le besoin d’appartenance fait appel à la dimension sociale de l’individu (se sentir accepté famille, travail, association, …).

Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’unité au coeur des groupes auxquels il appartient.

Le besoin de s’accomplir est selon Maslow le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.

Selon Jacques Salomé, les besoins des enfants :

PYRAMIDE SALOME

Lire la pyramide depuis sa base vers le haut .

Il  a travaillé lui aussi sur les besoins, lus spécifiquement sur ceux des enfants…et si on y regarde bien, les thèmes sont assez proches. Il a, selon moi, beaucoup plus détaillé le grand thème du besoin d’accomplissement.

Les besoins de survie sont à la base sont des besoins vitaux primaires : manger, boire, dormir, éliminer les besoins naturels, respirer.

Le besoin de sécurité est comblé quand l’enfant est protégé, aimé, quand il est entendu et consulté, quand il peut se dire et être reçu.

Besoin de socialisation : Thème cher aussi à Jane Nelsen dans la discipline positive, ce besoin consiste pour l’enfant à trouver sa place dans la famille, à l’école et dans la société.

Besoin de reconnaissance : L’enfant a besoin de se sentir utile au bon fonctionnement de la classe, de a vie de famille, il a besoin de faire avec mais aussi de faire seul.
Jane Nelsen complète en notant que leur présence est désirée et utile.

Besoin de différenciation : L’enfant a besoin que soit reconnus ses propres pensées, ses propre émotions, ses propres goûts, même s’ils sont différents de ceux de ses parents.

Besoin d’évolution : L’enfant puis l’adolescent évolue, se développe, ses besoins suivent chaque étape de ce développement.

Besoin d’individuation : Les enfants ont besoin de relations dans le moment présent et personnalisées. Ils n’ont pas besoin de réponses valables pour tous, les enfermant dans une uniformité.

Besoin de réunification : L’enfant a besoin de sentir qu’il est un tout indivisible malgré ses apparentes contradictions ou oppositions. Il a besoin que ses parents lui disent qu’il est normal d’éprouver des sentiments conflictuels (par exemple, besoin d’autonomie en même temps que besoin de soins au moment de l’adolescence).

Rappelons que les besoins non comblés sont à l’origine des émotions négatives. Les désirs non comblés peuvent engendrer un peu de frustration (n’est-il pas utile d’avoir pu appréhender un peu de frustration avant la vie d’adultes ?)

Intuition … Quid?

LAROUSSE :

Connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l’expérience.

PHILO :

♦ [Chez Kant et ses héritiers] Connaissance immédiate d’une réalité présente actuellement à l’esprit.

[L’obj. de l’intuition est une réalité existant en soi, transcendante] Intuition intellectuelle. Le noumène au sens négatif est la chose en soi, en tant qu’elle n’est pas objet de notre intuition sensible. Le noumène au sens positif est la chose en soi, en tant qu’elle est objet d’une intuition intellectuelle (R. Verneaux, Critique de la raison pure de Kant, Paris, Aubier Montaigne, 1972, p. 163). (Noumène = terme Kantien emprunté à Platon désignant l’idée en tant qu’objet pur de l’entendement)

[L’obj. de l’intuition est fourni par la sensibilité] Intuition sensible. Ce que Kant exprime en disant que toutes nos intuitions sont sensibles, ou, en d’autres termes, infra-intellectuelles. Il n’y a que des intuitions sensibles et point d’intuitions intellectuelles, du moins pour l’homme. Dans une intuition intellectuelle en effet, l’esprit se donnerait à lui-même l’objet qu’il voit; mais un tel mode de connaissance n’appartient qu’à l’Être suprême; l’intuition humaine suppose qu’un objet est donné qui affecte notre esprit.

♦ [Chez Bergson] Un absolu ne saurait être donné que dans une intuition, tandis que tout le reste relève de l’analyse. Nous appelons ici intuition la sympathie par laquelle on se transporte à l’intérieur d’un objet pour coïncider avec ce qu’il a d’unique et par conséquent d’inexprimable .

Bon… 👀‼️

 

👉une approche pragmatique?…

L’intuition, celle en qui on peut avoir confiance,  comporte ces 3 bases :

le coeur, le corps, la tête.

✅ Le coeur : les émotions sont des indicateurs auxquels on pense rapidement quand il est question d’intuition. Savoir les reconnaitre, pour guider vers les besoins essentiels.

✅ Le corps : les sensations, ce qui passe par le corps. Le corps peut donner des indications interessantes sur une idée, un choix.

✅ La tête : le mental, la réflexion, nos processus cognitifs ont une importance primordiale pour que l’intuition soit posée dans un contexte extérieur.

C’est en mettant en phase ces 3 aspects, que l’intuition est complète et équilibrée…

Le pouvoir des mots positifs

La communication verbale est le fil conducteur des les interactions humaines, et des difficultés lors d’un échange peuvent provenir d’une différence de signification des mots d’un individu à l’autre.

LES APPORTS DE LA Programmation Neuro-Linguistique.

La représentation d’images mentale est activée de manière inconsciente à l’écoute des mots ex : « couscous » ou « ranger » renvoient à des images (parfois plus que des images, même) en lisant ces mots, vous voyez la représentation que vous vous en faites…
Les mots peuvent aussi faire émerger des sensations : “relaxation”, ” tension”, “peur”, “chaleur”…; ils peuvent aussi faire ressurgir des souvenirs de situations passées.

L’EMPLOI D’UNE NEGATION :

  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui sont dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui ne sont pas dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises qui ne sont pas rouges et qui ne sont pas dans le jardin.

Que s’est-il passé pour vous en lisant ces 3 phrases ?

Avez-vous imaginé des fraises rouges dans un jardin ?… C’est normal. Dans notre esprit, la négation n’existe pas !

Alors quand Jules, 5 ans entend :

  1. Ne cours pas
  2. Ne crie pas
  3. Ne saute pas dans la flaque
  4. Ne tire pas les oreilles du chien

Il est incité à faire l’inverse de ce qui lui est indiqué : il a enregistré « cours », « crie », « saute », « tire les oreilles « !
Essayez :

  1. Marche lentement
  2. Parle doucement (encore plus efficace si vous le lui dites tout doucement !)
  3. Marche à coté de la flaque
  4. Caresse le chien gentiment

L’idée est bien d’exprimer ce que l’on souhaite (pas ce que l’on veut éviter, mais le résultat attendu !)

Ce qui est vrai en parentalité, l’est aussi dans notre relation à nous même.
Au lieu de nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas, choisissons de poser des mots sur nos objectifs, sur les résultats que nous souhaitons.
Posez-vous cette question :

« J’attends quel résultat ? »

La communication est tellement fluide et claire quand l’essentiel est mis en avant. En parlant positif le plus souvent possible, votre langage sera plus riche aussi, puisque nous sommes obligés d’utiliser de nouvelles tournures dont nous n’avons pas forcément l’habitude.
Faites le point sur vos habitudes de langages pendant quelques jours, à la maison, au travail, avec vos amis, votre entourage ;

Votre Challenge :

Pendant 21 jours, amusez vous à transformer chaque phrase négative que vous sentez arriver en formulation positive, et notez-là !
21 jours, c’est le temps nécessaire pour fixer de nouvelles habitudes ; Vous serez alors en train de reprogrammer votre propre base de donnée de parler positif !
Un challenge qu’il est possible (voire recommandé) de faire en famille.

Émotions “positives”

Nous sommes programmés pour détecter le négatif (une question de survie de l’espèce héritée de nos ancêtres), alors une seule remarque négative a plus d’impact que 10 idées positives.
Il est donc particulièrement important d’utiliser des paroles positives lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, et aussi de créer soi-même ses propres émotions positives (les 3B du bonheur : le Bien, le Beau, le Bon)

Avantages :

  • Stimulation de la créativité
  • Réduction des toxines
  • Réduction du stress
  • Travail plus rapide et plus précis, efficace
  • Sécrétion de neurotransmetteurs (comme la dopamine et les endorphines). Ceux-ci dynamisent nos capacités d’apprentissage. Ils stockent également mieux les informations, ce qui nous permet de mieux retrouver celles-ci par la suite.
  • Le cortex visuel (qui pilote la vue) enregistre plus de détails.

 

Il est possible de créer des émotions positives :

  • Visualiser le meilleur, (« le meilleur est à venir »)
  • Créer des images, des sensations agréables
  • Etre encouragé
  • Rire
  • Se souvenir de moments heureux
  • Ecouter un morceau de musique qui nous plaît…

Comme tous les changements de notre vie, quand on commence, il faut produire un effort, puis au bout de quelque temps, ça devient naturel.

Créer des émotions positives est important pour nous adultes et parents, comme pour nos enfants. à utiliser sans modération !

Reconnaître ses émotions

L’idée est reconnue par les plus grands spécialistes, les émotions non entendues ou trop « bruyantes » peuvent perturber le processus d’apprentissages, ainsi que les comportements au quotidien. Il est intéressant de pouvoir travailler avec nos enfants sur ce sujet.

Voici quelques idées pour découvrir les émotions que votre enfant peut rencontrer, les lui faire découvrir, pour qu’il puisse les nommer, les comprendre et en parallèle établir une connexion avec un adulte à l’écoute qui pourra le guider et lui expliquer ce qu’il ressent et ce qu’il peut faire de tout cela :

  • Le panneau de visages :

Il est amusant, déniché pour vous sur internet (learnfrenchlab.com)

emotions


  • Fabriquer son ours des émotions

moodbear

Participer à la conception d’un outil que votre enfant aura à proximité pour exprimer ce qu’il ressent, est la première étape pour ensuite écouter, pour comprendre (pas pour répondre!).

moodbear_bastel

Il vous suffit de l’imprimer, de faire quelques découpages et d’ajouter quelques points de colle  !


  • Le Face-book  /  livre des visages ! : idée amusante de bricolage de vacances ou du week-end !

Prendre une liste d’émotions (celle qui figure plus haut, par exemple)

Demander à votre enfant de prendre la pose pour chaque émotion (qu’il connait d’abord, puis celles dont il ignore le nom, avec quelques explications-rappels de faits, par exemple)

Imprimer chaque photo, la coller une du bristol un peu plus grand en écrivant le nom de l’émotion juste en dessous

Assembler les pages (perforer les pages et passer de la ficelle, du bolduc, des anneaux de porte-clefs…)

Votre enfant possède son face-book, vous pouvez l’avoir à disposition pour vous créer du lien, si un émotion le submerge pour qu’il vous raconte… Votre oreille attentive (sans minimer ce qu’il ressent, ni l’amplifier. JUSTE de l’attention), et l’aider à chercher des solutions pour avancer avec / grâce à cette émotion.

Ce qui est essentiel, c’est de savoir analyser l’émotion ressentie. Bon nombre de comportements d’enfants ou d’adultes, comportements dits déviants ne sont que la traduction d’émotions non entendues, non gérées.

Émotions

Définition de Larousse : 

  • Trouble subit, agitation passagère causés par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie, etc. : Parler avec émotion de quelqu’un.
  • Réaction affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement.

Théorie Evolutionniste

Les émotions seraient un héritage de nos ancêtres. Pourquoi et comment les émotions se seraient-elles développées ?

A l’époque des chasseurs-cueilleurs, les Hommes devaient se déplacer constamment pour trouver de quoi se nourrir. Lors de ces déplacements, ils étaient confrontés à des phénomènes inattendus (changements climatiques, prédateurs, par exemple) leur demandant une réponse adaptative rapide. Les émotions vont donc se développer en réponse à différents ensembles de situations récurrentes. À cela, l’on peut ajouter le premier principe de Darwin, permettant d’expliquer comment une réaction tout d’abord volontaire va, au fil des générations, devenir innée et réflexe.

Une autre particularité des émotions est leur expression, faciale et vocale. Les recherches portant sur les expressions faciales, confirment l’hypothèse sur leur utilité communicative. En effet, savoir lire sur le visage facilite nos relations sociales ; de même, une interprétation erronée d’une mimique faciale peut nous faire adopter un comportement mal adapté à la situation.

Enfin, le dernier principe de Darwin va établir le lien entre émotion et système nerveux. Divers auteurs étudieront aussi les liens discrets et complexes entre odorat, hormones, phéromones et émotions.

Il était donc question de survie de l’espèce… le cerveau et le corps tout entier en accord pour arriver à réaliser des prouesses : la peur qui fait palpiter le cœur pour fuir plus vite, la colère pour mettre en place la force nécessaire à la défense…

... Emotion // Education?…

Au cours de mes lectures ces dernières années, l’approche d’Isabelle Filliozat dans « au cœur des émotions de l’enfant » m’a interpellée : « la vie est motion »

Oui, la vie c’est le mouvement, les hauts, les bas, et l’émotion est bien le mouvement de la vie en soi.
Les oublier, les enfermer serait bloquer une partie de Vie… Ecouter, confirmer les émotions de nos enfants revient à lui montrer qu’il est accepté tel qu’il EST.

Pour autant, l’  « écoute active » (et respectueuse) ne sous-entend nullement satisfaire à toutes les demandes de nos enfants.
Il est important pour l’enfant d’apprendre à gérer la frustration : «  Les enfants n’ont pas besoin de la voiture rouge ou de la poupée blonde, ils en ont envie. En revanche, ils ont absolument besoin que leur colère, expression de leur frustration, soit respectée et entendue. »

De plus, quand un enfant est accompagné dans le processus de reconnaissance de ses émotions, il entre dans la phase d’acceptation de qui il est, tel qu’il est, il construit sa confiance en lui.

Il serait donc tout naturel de savoir en tenir compte, écoutons nous bien toujours les signaux émis ? Savons-nous analyser, comprendre cette émotion ?…

Écoute active

L’écoute active est une technique de communication développée à partir des travaux de Carl Rogers (1902-1987), psychologue humaniste nord-américain. Il a surtout œuvré dans le champ de la psychologie clinique, la relation d’aide (counselling) et l’éducation.On appelle aussi cette technique “écoute bienveillante”.
Pour Carl Rogers, l’écoute bienveillante repose sur le respect strict de cinq impératifs :
Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.

Aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses.

S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même: voir le problème du point de vue de l’autre. A ce qu’il ressent.

Montrer à l’autre qu’on le respecte: C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui “voit” dans l’inconscient de l’autre.

Être un véritable miroir: Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

Elle se fait en 4 temps :
Le temps de l’écoute : Lors de l’écoute, on peut afficher un “silence positif”, tout en intervenant brièvement par des “oui, je comprends”, pour montrer que l’on est à l’écoute à la fois de son problème et de ce qu’il ressent.

Le temps de la clarification : “comprendre le sens des mots”. Après le temps d’écoute, il est possible que certains mots n’aient pas la même signification que pour soi, il est alors utile de poser des questions.Vous vous mettez alors à nouveau en position d’écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de points à clarifier.

Temps d’investigation : Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de l’interlocuteur, ce qu’il ressent.

Temps de reformulation : La reformulation assurera l’émetteur d’avoir été écouté. Ceci peut contribuer à apaiser la relation lorsque la communication est difficile, car on montre à l’interlocuteur que sa demande est comprise et prise en compte.Il peut être utile de relever que l’usage régulier de la reformulation est un formidable moyen de travailler l’écoute active, c’est-à-dire de comprendre l’autre à la fois dans ce qu’il dit et ce qu’il vit.

D’un grand intérêt dans la résolution de conflits, elle est aussi très utilisée par différents courants pédagogiques, (La Discipline Positive de Jane Nelsen, Parents efficaces de Thomas Gordon, et d’autres) et toutes celles qui prônent la bienveillance posent à la base cette méthode de communication.