C’est ainsi qu’on nomme la capacité qu’a l’humain à avoir conscience de ses émotions, à être en mesure de les accueillir, de les comprendre et de s’en servir pour avancer au mieux, vers une version de la vie qui lui convienne.
Nos émotions ET celles des autres…
Pour ceux (parents ou enfants) qui suivent ou ont suivi un programme Encéfal®, pour développer cette intelligence, on va donc devoir s’appuyer sur nos amis Solo et Sami, mais aussi sur Manuel.
Solo, c’est celui qui se connaît bien, qui aime prendre soin de lui,
Sami, c’est celui pour qui le lien à l’autre a une grande place dans son mode de fonctionnement, Comprendre ce que vit l’autre et ainsi développer son empathie fait aussi partie de l’intelligence émotionnelle.
Manuel pour lui, son génie passe par son corps.
Les émotions partent du corps puis son analysées par le cerveau.
Si elles sont nos alliées (et pas nos ennemies, pas du tout !), encore faut-il les accueillir comme on accueillerait son meilleur ami. Celui qui parfois vous dit des choses désagréables, mais qui veut votre bien…
Eh bien, les émotions, c’est pareil !
Agréables ou désagréables, ce qu’elles vous indiquent, c’est ce qui est bon pour VOUS. De manière TOTALEMENT subjective, puisque teintées par vos valeurs, votre culture, vos objectifs réels.
Les accueillir, puis les comprendre , comprendre ce qu’elles ont à nous révéler qu’on aurait laissé passer…
Puis réussir à les nommer, Ici, c’est notre amie Mollie, la championne des mots (dans les suivis EnCéFAL®) qui fait son entrée ! Trouver le mot juste pour faire baisser la pression que peut provoquer cette émotion qui vient de monter en conscience. Puis enfin exprimer, à sa juste intensité de manière adéquate en tenant compte du contexte …
C’est tout un processus qui peut s’apprendre.
C’est tout un processus qui aide et soutient dans la vie de tous les jours pour avancer sur un chemin JUSTE pour soi, en accord avec soi-même.
On peut donc s’appuyer sur quelques-unes des préférences cognitives qu’on connait pour développer son intelligence émotionnelle : Linguistique (Mollie), Kinesthésique (Manuel), Intrapersonnelle (Solo) et interpersonnelle (Sami).
Si les enfants n’ont aucune idée de l’intensité de ce qu’ils vivent (voir les travaux de C. Gueguen), ils reconnaissent assez facilement le registre de l’émotion, et en tant que parents, vous pouvez :
- Montrez l’exemple : Accueillez vos propres émotions…
- Acceptez leurs émotions (votre émotion-réaction à un événement n’est pas forcément la même que la leur, acceptez le),
- Accompagnez-les à découvrir le vocabulaire adéquat,
- Montrez-leurs qu’ils savent déjà décrypter ce que les autres ressentent et que ça a du sens de s’y intéresser… ça s’appelle l’empathie (ça fait partie du BON du Beau Bien Bon)
Enfin, pour finir, voici les 5 habilités à travailler pour développer l’intelligence émotionnelle :