OCEAN

Le test des types psychologiques Big Five est basé sur les cinq traits de la personnalité empiriquement mis en évidence par Goldberg (1990). Il est aussi dénommé modèle OCEAN, chaque lettre désignant un des traits de personnalité :

(O) ouverture à l’expérience
L’ouverture à l’expérience distingue les personnes imaginatives et créatives des personnes terre-à-terre et conventionnelles. Une personne « ouverte » est curieuse intellectuellement et apprécie l’art. Elle est à l’écoute de ses sentiments et possède souvent des convictions peu conventionnelles. A l’inverse, une personne peu « ouverte » a plutôt des intérêts restreints, communs et réalistes. Elle préfère le simple, le direct et l’évident au complexe, à l’ambigu et au subtil. Elle porte aux arts et aux sciences de la suspicion, considérant ces activités comme abstruses ou sans utilité pratique. Elle préfère la familiarité à la nouveauté ; elle est conservatrice et hostile au changement. L’ouverture est corrélée fortement avec la créativité. Une personne « ouverte » donne l’impression d’être intelligente, car elle est curieuse et cultivée. Cependant, cette dimension est indépendante du quotient intellectuel. Une personne avec un fort QI peut avoir une ouverture faible, son expertise étant centrée sur un domaine particulier. Les styles de pensée « ouvert » et « fermé » ont chacun leur avantage dans un certain contexte : l’aspect intellectuel de la personne ouverte peut être bénéfique à un professeur, mais la recherche a montré qu’à une pensée fermée répondent de meilleures performances professionnelles dans la police, la vente et un certain nombre de services.

(C) conscienciosité
La conscienciosité décrit comment l’individu contrôle, régule et dirige ses impulsions. Les impulsions ne sont pas mauvaises en soi : occasionnellement des contraintes temporelles exigent une décision immédiate, et suivre notre élan premier peut être une réponse efficace. Les individus désinvoltes et impulsifs peuvent être perçus comme hauts en couleurs, boute-en-train. Certains leur reprochent cependant de manquer d’ambition, de ne pas pouvoir compter sur eux et de ne pas savoir respecter les limites. Au contraire, les avantages d’un fort caractère consciencieux sont évidents. Les individus consciencieux évitent les ennuis et réussissent avec brio en cernant et planifiant leurs objectifs et en maintenant leur ligne de conduite. Ils sont également perçus positivement par autrui, comme intelligents et fiables. Côté négatif, ils peuvent être des perfectionnistes compulsifs et des bourreaux de travail. Des individus extrêmement consciencieux peuvent être considérés comme ternes et ennuyeux.

(E) extraversion.
L’extraversion est marquée par d’intenses interactions avec le monde extérieur. Les extravertis aiment être avec des gens, sont pleins d’énergie et ressentent souvent des émotions positives. Tournés vers l’action, ils tendent à se montrer enthousiastes et à vivement approuver les projets excitants. En groupe ils aiment parler, s’affirment et attirent l’attention à soi. Les introvertis n’ont pas l’exubérance, l’énergie et le niveau d’activité des extravertis. Ils sont plutôt calmes, effacés, et moins dépendants de la vie sociale. Leur peu d’engagement social ne doit pas être interprété comme de la timidité ou de la dépression ; l’introverti a simplement besoin de moins de stimulation que l’extraverti et de plus de temps pour recharger ses batteries.

(A) agréabilité
L’agréabilité transparaît dans le désir de coopération et d’harmonie sociale. Les individus agréables portent de l’importance à la cohésion avec autrui et se montrent pleins d’égards, amicaux, serviables, généreux et prêts à transiger pour concilier leurs intérêts avec ceux des autres. Les personnes agréables ont aussi une vision optimiste de la nature humaine. Elles pensent que les gens sont foncièrement honnêtes, fiables, “bien”. Les individus non ‘agréables’ mettent leur intérêt personnel avant la cohésion avec autrui. Ils sont généralement vaniteux, peu soucieux du bien-être des autres et de ce fait peu enclins à faire un effort pour eux. Parfois leur scepticisme quant aux motivations d’autrui les rend soupçonneux, inamicaux, fermés à toute coopération. Le caractère agréable est à l’évidence un avantage pour devenir et rester populaire. Les personnes agréables sont plus aimées que les personnes non agréables. D’un autre côté, le caractère agréable n’est pas favorable dans des situations qui requièrent des décisions dures ou absolument objectives. Les personnes non agréables peuvent faire d’excellents scientifiques, critiques, ou soldats.

(N) névrosisme
Le névrosisme, auquel il est souvent référé par son opposé, la stabilité émotionnelle, désigne une disposition particulière aux émotions dites négative. Ceux dont les descriptions font état d’un fort névrosisme éprouvent facilement une émotion désagréable comme l’anxiété, la colère, jusqu’à la dépression. Ces personnes sont émotionnellement réactives : elles s’émeuvent face à des événements qui n’affectent pas la plupart des gens, ou en tout cas beaucoup moins. Elles ont plus tendance à ressentir des situations ordinaires comme menaçantes, et des frustrations mineures comme insurmontables. Leurs réactions négatives durent plus longtemps, au point qu’elles sont souvent de mauvaise humeur. Leurs émotions peuvent entraver leur capacité à raisonner, à prendre des décisions, à faire face aux situations stressantes. À l’opposé, un faible névrosisme désigne des personnes calmes, émotionnellement stables, qui n’éprouvent pas d’humeur négative de manière persistante. Peu de sentiments négatifs n’est pas synonyme d’émotions positives fréquentes, c’est là une caractéristique de l’extraversion.

 Tout aspect perçu d’une personnalité est soit synonyme/antonyme d’un des ‘Big Five’, soit s’avère dans les faits lié à un ou plusieurs de ces cinq traits. Par conséquent, on connaît une personne si l’on est capable de la jauger sur chacun de ces cinq aspects. On en a une idée approximative, sans lacune majeure, une image entière mais floue : sur tout aspect de sa vie professionnelle et personnelle, sur ses rapports à l’argent, au travail, à la famille, au sexe, on peut se faire quelque idée plus ou moins certaine parce que des probabilités plus ou moins fortes ont été mesurées.
Avec cette approche, permettant de mieux vous connaitre, je peux estimer ce qu’il sera nécessaire de travailler dans votre fonctionnement cognitif et votre vision du monde.
L’approche EnCéFAL® et BeauBienBon® nous donnant des pistes pour vous entraîner et atteindre des objectifs que vous vous seriez fixés.

PS : Un test existe pour connaitre votre profil et être accompagné en fonction des résultats, contactez-moi.

Les bienfaits du silence

Qui de nous ne s’est pas plaint du bruit et des nuisances sonores que nous offre la vie moderne, le bruit d’une musique forte ou les klaxons des voitures dans les embouteillages … D’après une étude scientifique qui date de 2013, cette nuisance sonore est néfaste pour la santé.

Les raisons : 

  1. Le silence participe à la régénération des cellules du cerveau
    Des tests effectués sur des souris concernant l’impact du niveau sonore ont révélé que deux jours exempts de tout bruit favoriseraient la formation de nouvelles cellules dans l’hippocampe. Cette partie du cerveau joue un rôle dans les fonctions cognitives telles que la mémoire et les émotions.
  2. Le silence stimule la créativité
    Saviez vous que notre cerveau s’active, même lorsque nous dormons? Et oui en période de repos, le cerveau assimile et traite les informations qu’il a reçues dans la journée, et justement l’absence d’interférence extérieure facilite ce processus. Le cerveau peut alors correctement intégrer les émotions et les souvenirs, ce qui développe l’imagination et la créativité.
  3. Le silence soulage stress et anxiété
    C’est prouvé, les nuisances sonores et le stress sont étroitement liés. Le silence, quant à lui, produit l’effet inverse : l’absence de bruits libère le corps et l’esprit du stress. Plusieurs fonctions cardiovasculaires, comme la pression sanguine et la respiration, se modifient lorsque nous sommes dans un environnement calme. D’ailleurs deux minutes de silence sont bien plus efficaces et bénéfiques que deux minutes à écouter une musique relaxante, selon les scientifiques.
  4. Le silence réapprovisionne les ressources mentales
    Le bruit provoquerait une baisse de motivation, de concentration et multiplie donc le nombre d’erreurs surtout dans le travail.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire dorénavant: limitez au maximum les nuisances sonores dans votre environnement et profitez du calme.
Source formation continue EnCéFAL®️

Autocompassion

L’auto-compassion est la capacité de se donner du soutien, de reconnaître sa souffrance avec empathie. C’est la capacité de se tendre la main à soi-même, sans nier sa souffrance, sans non plus s’auto-flageller pour ce qu’on traverse.

La compassion, en elle-même, inhiberait le système cérébral de gestion de la menace (sentiment d’insécurité, comportements défensifs) et activerait le système d’attachement et de soin (sentiment de sécurité psychologique, attachement, apaisement et ouverture).

Les 3 dimensions de l’autocompassion

ÉCOUTE : Être à l’écoute de soi, de sa souffrance et de ses besoins sans jugement ni dévalorisation. Il s’agit de vivre en conscience nos ressentis et pensées : ce n’est ni être dans le déni, ni être dans l’amplification ou la sur-identification à ce que nous ressentons. C’est une posture à la fois ouverte, curieuse et à notre expérience.

BIENVEILLANCE : Être gentil et bienveillant envers soi-même, s’apporter du soutien et de la considération. Reconnaître que sa souffrance est difficile plutôt que de se flageller pour cette souffrance.

HUMANITÉ COMMUNE : Sentir que notre souffrance est une expérience humaine qui nous rapproche des autres plutôt que nous isole.

L’auto-compassion permet de cultiver un dialogue interne soutenant et compréhensif et de construire un espace refuge de sécurité en soi.

Les études indiquent que l’auto-compassion est liée à une meilleure santé mentale, avec moins de risque de dépression et d’anxiété, d’après une méta-analyse regroupant 14 études sur le sujet (MacBeth & Gumley, 2012).

🎁 Une alternative à l’estime de soi

L’auto-compassion est envisagée comme une alternative à l’estime de soi, car même si les deux partagent des similarités, elles présentent également des différences significatives :

Les deux sont associées à des effets positifs comme l’acceptation de soi et des affects positifs en relation avec soi, cependant l’estime de soi est associé à l’image qu’un individu a de lui-même, ce qui n’est pas le cas de l’auto-compassion.
L’auto-compassion est associée à un sentiment de valeur personnelle plus stable et moins dépendante du contexte.