Envie de plus de bienveillance autour de vous?

Essayez et développez la méthode 4/2 !

L’idée est des plus simples:
Susciter bien-être, confiance et stimuler la notion de lien à l’autre.
Comment : établir/rétablir le contact !
  • Faire un sourire à toute personne qui passe à moins de 4 mètres de soi
  • Lui dire bonjour lorsque cette personne est à moins de 2 mètres.
Cette méthode décrite par Shawn Achor a été mise en place dans de grands palaces, et dans des hopitaux avec le plus grand succès.
Shawn Achor est l’une des figures majeures de la psychologie positive. Il se consacre aujourd’hui à la promouvoir dans le monde professionnel et est, à ce titre, appelé dans les plus grandes entreprises.
Prêt à mettre en place la contagion émotionnelle positive autour de vous?
Parlez en à vos amis, vos collègues, à vos enfants… au bout de 6 mois, même les plus réticents, se prennent au jeu qui consiste simplement à accorder de l’attention à autrui. Simple et efficace.
La magie est bien en nous.
Efficacité et Bien-être au travail : contact@stephanieminati.fr

Beau Bien Bon au service de votre cerveau !

Beau Bien Bon est une façon très naturelle et très saine d’augmenter son bien-être.
L’approche que le Dr Elisabeth Grimaud a décrit dans son livre “Beau Bien Bon” veut permettre à chacun de s’entraîner chaque jour pour placer le beau, le bien et le bon au cœur de sa vie :
Le BEAU sublime
Le BIEN équilibre
Le BON rassemble
Et ainsi permettre au cerveau d’activer les neurotransmetteurs du bien-être, appelés D.O.S.E (Dopamine, Ocytocine, Sérotonine et Endorphine).
En travaillant sur son cerveau, chacun peut apprendre à se servir de deux mécanismes pour voir et vivre sa vie différemment :
  • la flexibilité mentale : changer de point de vue sur une situation
  • le contrôle inhibiteur : lutter contre les automatismes et les mauvaises routines gardées par habitude et non par choix

Chacun va, ainsi, de façon très naturelle, bénéficier de l’approche Beau Bien Bon :

  • Changer de regard sur le quotidien
  • Être en phase avec soi-même
  • Développer de meilleures relations avec les autres.
C’est ça, le Beau Bien Bon, une formule qui fait de chacun le magicien-artisan de sa vie !
Plus d’informations?
J’ai été formée à Encéfal®  et au BeauBienBon©, par Elisabeth Grimaud,
Le Beau Bien Bon, c’est un livre, une conférence, des ateliers.
Programmez une conférence-présentation du Beau Bien Bon près de chez vous !
=> contact@stephanieminati.fr

Le bonheur au travail

Shawn Achor, une des figures majeures de la psychologie positive, traite dans un de ses livres (ref plus bas) des 7 principes qui vont permettre de développer le bonheur de manière progressive et efficace :
  • L’atout bonheur : C’est le bonheur qui permet la réussite, et non pas l’inverse.
  • Le point d’appui : Notre état d’esprit modifie les résultats objectifs et les conséquences de nos expériences.
  • L’effet Tetris : Le fait de se focaliser sur les problèmes au travail nous entraîne à repérer ce qui ne va pas dans tous les domaines de notre vie. S’entraîner à chercher le positif peut avoir l’effet inverse. On développe alors la créativité, la motivation, l’efficacité et le bonheur.
  • Le rebond : La manière dont on gère les difficultés et les échecs va influencer notre bonheur. Avoir une vision optimiste des événements focalisée sur le positif, rend les choses plus faciles et nous aide à rebondir.
  • Le cercle de Zorro : L’idée est ici de reprendre le contrôle en prenant conscience de ses émotions et en s’attaquant à des objectifs raisonnables. De cette manière on peut avancer progressivement et être plus efficace et heureux petit à petit (voir la technique des petits pas, “le Kaizen”). Avoir une approche qui se focalise sur des buts atteignables permet de progresser en développant ses compétences.
  • La règle des 20 secondes : Si vous voulez créer une nouvelle habitude, vous allez devoir essayer de l’intégrer dans votre routine quotidienne le plus facilement possible et en économisant le plus d’énergie possible. Cela signifie : moins il vous faudra de temps pour la réaliser (dans l’idéal 20 secondes ou moins), et plus vous serez motivé à la faire.
  • L’investissement social : Protéger et développer le lien social est extrêmement important dans l’épanouissement personnel et le bonheur. Le lien social permet d’être plus heureux, mais le fait d’être à l’écoute des autres est également très positif pour le bonheur et la réussite professionnelle.
Chaque point présente des expériences scientifiques de manière très accessible. Des techniques concrètes pour mettre en application les enseignements de ces recherches sur le bonheur sont également proposées.
Shawn Achor : « Comment devenir un optimiste contagieux ».

Besoins, … vous avez dit besoins?

Un des premiers sujets à aborder une fois que l’importance des émotions est évoquée concerne la notion de besoins.
La première question à poser aux parents, ou accompagnants d’enfants, est :
Quelle est la différence entre besoin et désir (ou envie) ?

Voici une anecdote pour illustrer la différence :
Arthur a très envie de jouer dehors avec ses copains. Il est 19h, et il est temps de rentrer car il a besoin :

  • de dîner,
  • de faire sa toilette,
  • d’aller dormir.

Accompagner l’enfant pour qu’il se connecte à ses besoins en priorité.

Notre rôle d’accompagnant, d’adulte bienveillant proche d’un enfant est de faire en sorte qu’ils soient conscients de leurs besoins et que ces derniers soient respectés.

« Le propre d’un besoin, c’est qu’il a besoin d’être satisfait sinon notre intégrité physique ou psychologique est en danger. On pourrait dire que les besoins sont antérieurs aux désirs, qu’ils sont présents dès l’origine de la vie.
Le propre d’un désir, c’est qu’il a “besoin” d’être reconnu, entendu, pas toujours satisfait même si le désir d’un désir est d’être comblé ! » Jacques Salomé

LES BESOINS HUMAINS :

Les besoins humains selon Maslow :

Abraham Maslow (1908-1970) est un célèbre psychologue américain, considéré comme le père de l’approche humaniste, surtout connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des besoins, qui est souvent représentée par une pyramide des besoins :

PYRAMIDE MASLOW

Lire la pyramide depuis sa base vers le haut

Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (faim, soif,…).

Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui peuvent menacer. Il s’agit donc d’un besoin de conservation.

Le besoin d’appartenance fait appel à la dimension sociale de l’individu (se sentir accepté famille, travail, association, …).

Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’unité au coeur des groupes auxquels il appartient.

Le besoin de s’accomplir est selon Maslow le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.

Selon Jacques Salomé, les besoins des enfants :

PYRAMIDE SALOME

Lire la pyramide depuis sa base vers le haut .

Il  a travaillé lui aussi sur les besoins, lus spécifiquement sur ceux des enfants…et si on y regarde bien, les thèmes sont assez proches. Il a, selon moi, beaucoup plus détaillé le grand thème du besoin d’accomplissement.

Les besoins de survie sont à la base sont des besoins vitaux primaires : manger, boire, dormir, éliminer les besoins naturels, respirer.

Le besoin de sécurité est comblé quand l’enfant est protégé, aimé, quand il est entendu et consulté, quand il peut se dire et être reçu.

Besoin de socialisation : Thème cher aussi à Jane Nelsen dans la discipline positive, ce besoin consiste pour l’enfant à trouver sa place dans la famille, à l’école et dans la société.

Besoin de reconnaissance : L’enfant a besoin de se sentir utile au bon fonctionnement de la classe, de a vie de famille, il a besoin de faire avec mais aussi de faire seul.
Jane Nelsen complète en notant que leur présence est désirée et utile.

Besoin de différenciation : L’enfant a besoin que soit reconnus ses propres pensées, ses propre émotions, ses propres goûts, même s’ils sont différents de ceux de ses parents.

Besoin d’évolution : L’enfant puis l’adolescent évolue, se développe, ses besoins suivent chaque étape de ce développement.

Besoin d’individuation : Les enfants ont besoin de relations dans le moment présent et personnalisées. Ils n’ont pas besoin de réponses valables pour tous, les enfermant dans une uniformité.

Besoin de réunification : L’enfant a besoin de sentir qu’il est un tout indivisible malgré ses apparentes contradictions ou oppositions. Il a besoin que ses parents lui disent qu’il est normal d’éprouver des sentiments conflictuels (par exemple, besoin d’autonomie en même temps que besoin de soins au moment de l’adolescence).

Rappelons que les besoins non comblés sont à l’origine des émotions négatives. Les désirs non comblés peuvent engendrer un peu de frustration (n’est-il pas utile d’avoir pu appréhender un peu de frustration avant la vie d’adultes ?)

Le pouvoir des mots positifs

La communication verbale est le fil conducteur des les interactions humaines, et des difficultés lors d’un échange peuvent provenir d’une différence de signification des mots d’un individu à l’autre.

LES APPORTS DE LA Programmation Neuro-Linguistique.

La représentation d’images mentale est activée de manière inconsciente à l’écoute des mots ex : « couscous » ou « ranger » renvoient à des images (parfois plus que des images, même) en lisant ces mots, vous voyez la représentation que vous vous en faites…
Les mots peuvent aussi faire émerger des sensations : “relaxation”, ” tension”, “peur”, “chaleur”…; ils peuvent aussi faire ressurgir des souvenirs de situations passées.

L’EMPLOI D’UNE NEGATION :

  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui sont dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui ne sont pas dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises qui ne sont pas rouges et qui ne sont pas dans le jardin.

Que s’est-il passé pour vous en lisant ces 3 phrases ?

Avez-vous imaginé des fraises rouges dans un jardin ?… C’est normal. Dans notre esprit, la négation n’existe pas !

Alors quand Jules, 5 ans entend :

  1. Ne cours pas
  2. Ne crie pas
  3. Ne saute pas dans la flaque
  4. Ne tire pas les oreilles du chien

Il est incité à faire l’inverse de ce qui lui est indiqué : il a enregistré « cours », « crie », « saute », « tire les oreilles « !
Essayez :

  1. Marche lentement
  2. Parle doucement (encore plus efficace si vous le lui dites tout doucement !)
  3. Marche à coté de la flaque
  4. Caresse le chien gentiment

L’idée est bien d’exprimer ce que l’on souhaite (pas ce que l’on veut éviter, mais le résultat attendu !)

Ce qui est vrai en parentalité, l’est aussi dans notre relation à nous même.
Au lieu de nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas, choisissons de poser des mots sur nos objectifs, sur les résultats que nous souhaitons.
Posez-vous cette question :

« J’attends quel résultat ? »

La communication est tellement fluide et claire quand l’essentiel est mis en avant. En parlant positif le plus souvent possible, votre langage sera plus riche aussi, puisque nous sommes obligés d’utiliser de nouvelles tournures dont nous n’avons pas forcément l’habitude.
Faites le point sur vos habitudes de langages pendant quelques jours, à la maison, au travail, avec vos amis, votre entourage ;

Votre Challenge :

Pendant 21 jours, amusez vous à transformer chaque phrase négative que vous sentez arriver en formulation positive, et notez-là !
21 jours, c’est le temps nécessaire pour fixer de nouvelles habitudes ; Vous serez alors en train de reprogrammer votre propre base de donnée de parler positif !
Un challenge qu’il est possible (voire recommandé) de faire en famille.

Écoute active

L’écoute active est une technique de communication développée à partir des travaux de Carl Rogers (1902-1987), psychologue humaniste nord-américain. Il a surtout œuvré dans le champ de la psychologie clinique, la relation d’aide (counselling) et l’éducation.On appelle aussi cette technique “écoute bienveillante”.
Pour Carl Rogers, l’écoute bienveillante repose sur le respect strict de cinq impératifs :
Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.

Aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses.

S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même: voir le problème du point de vue de l’autre. A ce qu’il ressent.

Montrer à l’autre qu’on le respecte: C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui “voit” dans l’inconscient de l’autre.

Être un véritable miroir: Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

Elle se fait en 4 temps :
Le temps de l’écoute : Lors de l’écoute, on peut afficher un “silence positif”, tout en intervenant brièvement par des “oui, je comprends”, pour montrer que l’on est à l’écoute à la fois de son problème et de ce qu’il ressent.

Le temps de la clarification : “comprendre le sens des mots”. Après le temps d’écoute, il est possible que certains mots n’aient pas la même signification que pour soi, il est alors utile de poser des questions.Vous vous mettez alors à nouveau en position d’écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de points à clarifier.

Temps d’investigation : Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de l’interlocuteur, ce qu’il ressent.

Temps de reformulation : La reformulation assurera l’émetteur d’avoir été écouté. Ceci peut contribuer à apaiser la relation lorsque la communication est difficile, car on montre à l’interlocuteur que sa demande est comprise et prise en compte.Il peut être utile de relever que l’usage régulier de la reformulation est un formidable moyen de travailler l’écoute active, c’est-à-dire de comprendre l’autre à la fois dans ce qu’il dit et ce qu’il vit.

D’un grand intérêt dans la résolution de conflits, elle est aussi très utilisée par différents courants pédagogiques, (La Discipline Positive de Jane Nelsen, Parents efficaces de Thomas Gordon, et d’autres) et toutes celles qui prônent la bienveillance posent à la base cette méthode de communication.

Éduquer à l’optimisme

La crise économique que nos pays vivent depuis plusieurs années déjà, la morosité ambiante, sont probablement paradoxalement à l’origine, ou au moins l’accélérateur de questionnements quant à l’avenir des modes de fonctionnement au sein de nos sociétés.
Nous sommes même passés par une période où nous avons parlé d’apocalypse -merci aux prophéties du peuple Maya! 😉

Serions-nous passés de la fin du monde à la fin d’un monde, comme je l’ai lu récemment?

Si nous écoutons ces oiseaux de mauvaise augure, et même si nous restons pragmatiques, regardons le monde tel qu’il est aujourd’hui crise économique mondiale, déséquilibre des richesses, océans et terres pollués…

Dans quel monde nos enfants grandissent-ils?

Quels choix avons-nous ?
De nombreuses actions voient le jour (ligue des optimistes, Institut des futurs souhaitables, Happy lab…), des publications (journaux, magazines, blogs), mouvements alternatifs mettant le changement au cœur de leur action, et aussi les slogans de campagne (“le changement c’est maintenant”), des formation au changement aussi, dans de grandes écoles, où on nous explique qu’il faut regarder le monde avec pragmatisme, se connaitre soi (nos atouts, nos zones d’ombre) pour activer le changement…

Ne serait-ce que ma vision du monde que je vois évoluer doucement, ou ça se passe vraiment?

Ce que je vois aujourd’hui, c’est un formidable potentiel d’OPTIMISME dans tout… Si si!
Qu’est-ce que l’Optimisme et comment former nos enfants à être optimistes ou le devenir?
Après diverses lectures du grand Martin Seligman (Changer, oui, c’est possible, La Force de l’optimisme, La Fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien), père de la psychologie positive, j’ai vu fleurir dans les librairies une multitude d’ouvrages sur la psychologie positive, la discipline positive, la pédagogie positive… Tous ces ouvrages sont basés sur une chose essentielle : L’OPTIMISME !

Le psychologue et psychanalyste Alain Braconnier, lui a compulsé, analysé, décortiqué : “Je me suis penché plus récemment sur les travaux scientifiques sérieux consacrés à l’optimisme et j’y ai découvert de multiples raisons de les faire connaître à un large public”

Dépassé, l’optimisme à la Voltaire, nous parlons de l’optimisme intelligent qui concilie esprit critique et réalisme et positivisme .

Alain Braconnier parle de 5 clés (dans psychologies magasine de janvier 2014) :
1- Se servir du pessimisme : C’est en ayant bien conscience des obstacles, des freins, des difficultés que nous nous assurons d’avoir un pied dans le réel. Il nous empêche de stagner dans le monde des rêves, l'”optimisme de l’illusion” comme le nomme Alain Braconnier. Il est aussi un levier de créativité !

2-Raisonner en positif : L’optimiste a deux particularités , sa disposition à penser un futur optimiste et son mode explicatif positif des évènements. Il s’agit d’opposer à chaque pensée négative, son revers , son antidote positif. “S’adonner à la rêverie positive du futur, sans souci de réalisme, est un moyen agréable et efficace de faire barrage à l’anxiété” ; les optimistes ont “tendance à envisager les épisodes désagréables comme étant momentanés et spécifiques”. Avoir un comportement actif, agir pour changer la donner négative ! C’est prendre en compte la situation (échec, difficultés) et se demander : “que puis-je fair pour changer la donne”…

3- Faire avec la réalité : Chercher l’opportunité de changement, d’évolution qui se cache derrière chaque difficulté ; S’accorder du temps pour digérer une mauvaise nouvelle, et les émotions qu’elle déclenche ( encore les émotions !), analyser en se questionnant sr la situation (que m’a-t-elle appris, sur moi, sur les autres, Quelles améliorations puis-je apporter? Quelles perspectives m’ouvre-t-elle?

4- Savourer sa vie ! “Prendre le temps de penser, de rêver, de questionner, de s’informer, d’imaginer et de rêver”.

5- Questionner ses regrets : “Il y a des regrets qui occupent tout notre espace mental. Ces regrets-là sont à déconstruire pièce par pièce” : de quel désir était-il le fruit? Qu’est-ce qui l’a fait échouer?Qu’aurions-nous pu faire pour réussir? ; ensuite, se demander si ce désir est réactualisable, et si on est certain de le souhaiter encore… Ce questionnement a le mérite de nous faire sortir du fantasme et d’une position passive ; Le mérite aussi de nous mettre face à notre désir actuel .

Il semble que l’optimisme soit transmis pour la moitié dans nos gênes et l’autre moitié serait apporté par notre environnement.

Donc, comme nous pouvons nous en douter le rôle de l’éducation et donc des parents est primordial !
Revenons à Alain Braconnier maintenant, Il parle aussi de l’Optimisme dans l’éducation (Psychologies magasine Mars 2015) ; quel est son point de vue, la méthode qu’il propose pour insuffler l’optimisme à nos enfants :

1- Nourrir sa curiosité : Le laisser expérimenter, en l’entourant. Partager nos émerveillements, expliquer, répondre à ses questions, l’initier à de nouvelles lectures, découvrir musées, culture…

2- Dédramatiser ses erreurs : Il fait l’expérience de ses propres limites. Il est primordial de le laisser tâtonner, le laisser explorer, valoriser ses succès, le pousser à recommencer . Cela accroit sa tenacié, son espoir de réussite.

3- L’aider à préciser sa pensée : Aider l’enfant à donner une explication. Que s’est-il passé? Quelle aide, quelle compétence lui ont manqué?

4- Lui inculquer le sens de l’effort : Il est important que l’enfant ressente très tôt que ses efforts sont payants. Lui rappeler ses réussites, l’inciter à ressentir de la fierté d’avoir dépassé des limites. Préférer des activités qui lui permettent de se confronter à soi-même.

5- Favoriser ses relations : Être en relation avec des personnalités différentes permet à l’enfant d’être tour à tour stimulé, rassuré, poussé, valorisé… L’aider à développer son empathie comme à se préserver des relations qui ne font pas du bien.
Voilà, vous avez tout.

Cultivons ensemble l’optimisme intelligent !

Stéphanie