Article paru dans le Newsmag N°90 de Février 2019, dans lequel je présente mon activité sous l’angle facilitation des apprentissages :
Article paru dans le Newsmag N°90 de Février 2019, dans lequel je présente mon activité sous l’angle facilitation des apprentissages :
Comment le jeu façonne le cerveau !
Jouer librement est d’une importance capitale pour le développement cognitif et social ;
MA rencontre décisive avec la parentalité expliquée a eu lieu il y a quelques années, et ce livre (La Discipline Positive de Jane Nelsen ) a été décisif : je l’ai lu sur la plage, totalement dévoré, il y a 3 ans, et depuis tout est allé très vite !
Tout ce que j’y lisais résonnait fort en moi et beaucoup d’idées me semblaient applicables très facilement.
C’est mon associée, chez Cartables et Trottinettes qui l’avait acheté pour la société, et il trônait là, dans mon bureau … Je l’avais donc pris avec moi pour les vacances.
Voici un petit film de pub très court, avec le témoignage d’enfants :
J’en ai racheté une version “poche” pour en avoir un à la maison, je le reprends régulièrement…
Une véritable ressource !
Si vous êtes parents, grands-parents souvenez vous du temps où un enfant n’aurait jamais osé contredire ou répondre avec impertinence à un adulte.
Aujourd’hui bon nombre d’adultes (parents, enseignants, animateurs…) sont stupéfaits devant le comportement de certains enfants. Que s’est il passé?
Voici quelques réflexions tirées de “la discipline Positive” de Jane Nelsen :
Rudolf Dreikurs, psychiatre autrichien propose une théorie : les changements intervenus sur le cours de la vie des 3 dernières générations .
Modèles de soumission :
Sens des responsabilités :
L’éducation bienveillante s’appuie sur des études qui montrent que lorsque les enfants se sentent bien, ils ont tendance à se comporter de manière appropriée et quand ils se sentent mal, ils sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des comportements pouvant être qualifiés d’inappropriés. Ils expriment de cette manière des besoins insatisfaits…(attention à la différence entre besoin et envie/désir!)
La bienveillance est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui, aujourd’hui et pour plus tard.
Eduquer avec bienveillance, c’est avoir connaissance du développement psychomoteur de son enfant et lui demander ce qu’il est en capacité de comprendre, de faire ;
C’est entendre les besoins essentiels de l’enfant ;
C’est l’aider à comprendre ses ressentis, ses émotions ;
C’est prendre le temps de poser des règles, de les commenter, de s’assurer qu’elles sont comprises. Susciter la coopération ;
C’est aussi utiliser un panel d’outils pour faire respecter les règles de vie, les valeurs de la famille.
L’idée est de proposer aux enfants un espace, un moment de retour au calme en toute bienveillance.
Les différentes approches efficaces à tester avec vos enfants (moduler en fonction de ce qui fonctionne le mieux avec lui) :
http://https://youtu.be/JwRjwDluA30
http://https://youtu.be/hyTx0P2WiFE
Ainsi, avec cet accompagnement de retour au calme, l’enfant apprend à accepter et à gérer ses émotions et dispose des moyens de se calmer. Sous votre regard bienveillant.
La communication verbale est le fil conducteur des les interactions humaines, et des difficultés lors d’un échange peuvent provenir d’une différence de signification des mots d’un individu à l’autre.
LES APPORTS DE LA Programmation Neuro-Linguistique.
La représentation d’images mentale est activée de manière inconsciente à l’écoute des mots ex : « couscous » ou « ranger » renvoient à des images (parfois plus que des images, même) en lisant ces mots, vous voyez la représentation que vous vous en faites…
Les mots peuvent aussi faire émerger des sensations : “relaxation”, ” tension”, “peur”, “chaleur”…; ils peuvent aussi faire ressurgir des souvenirs de situations passées.
L’EMPLOI D’UNE NEGATION :
Que s’est-il passé pour vous en lisant ces 3 phrases ?
Avez-vous imaginé des fraises rouges dans un jardin ?… C’est normal. Dans notre esprit, la négation n’existe pas !
Alors quand Jules, 5 ans entend :
Il est incité à faire l’inverse de ce qui lui est indiqué : il a enregistré « cours », « crie », « saute », « tire les oreilles « !
Essayez :
L’idée est bien d’exprimer ce que l’on souhaite (pas ce que l’on veut éviter, mais le résultat attendu !)
Ce qui est vrai en parentalité, l’est aussi dans notre relation à nous même.
Au lieu de nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas, choisissons de poser des mots sur nos objectifs, sur les résultats que nous souhaitons.
Posez-vous cette question :
« J’attends quel résultat ? »
La communication est tellement fluide et claire quand l’essentiel est mis en avant. En parlant positif le plus souvent possible, votre langage sera plus riche aussi, puisque nous sommes obligés d’utiliser de nouvelles tournures dont nous n’avons pas forcément l’habitude.
Faites le point sur vos habitudes de langages pendant quelques jours, à la maison, au travail, avec vos amis, votre entourage ;
Votre Challenge :
Pendant 21 jours, amusez vous à transformer chaque phrase négative que vous sentez arriver en formulation positive, et notez-là !
21 jours, c’est le temps nécessaire pour fixer de nouvelles habitudes ; Vous serez alors en train de reprogrammer votre propre base de donnée de parler positif !
Un challenge qu’il est possible (voire recommandé) de faire en famille.
Nous sommes programmés pour détecter le négatif (une question de survie de l’espèce héritée de nos ancêtres), alors une seule remarque négative a plus d’impact que 10 idées positives.
Il est donc particulièrement important d’utiliser des paroles positives lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, et aussi de créer soi-même ses propres émotions positives (les 3B du bonheur : le Bien, le Beau, le Bon)
Avantages :
Il est possible de créer des émotions positives :
Comme tous les changements de notre vie, quand on commence, il faut produire un effort, puis au bout de quelque temps, ça devient naturel.
Créer des émotions positives est important pour nous adultes et parents, comme pour nos enfants. à utiliser sans modération !
L’idée est reconnue par les plus grands spécialistes, les émotions non entendues ou trop « bruyantes » peuvent perturber le processus d’apprentissages, ainsi que les comportements au quotidien. Il est intéressant de pouvoir travailler avec nos enfants sur ce sujet.
Voici quelques idées pour découvrir les émotions que votre enfant peut rencontrer, les lui faire découvrir, pour qu’il puisse les nommer, les comprendre et en parallèle établir une connexion avec un adulte à l’écoute qui pourra le guider et lui expliquer ce qu’il ressent et ce qu’il peut faire de tout cela :
Il est amusant, déniché pour vous sur internet (learnfrenchlab.com)
Participer à la conception d’un outil que votre enfant aura à proximité pour exprimer ce qu’il ressent, est la première étape pour ensuite écouter, pour comprendre (pas pour répondre!).
Il vous suffit de l’imprimer, de faire quelques découpages et d’ajouter quelques points de colle !
Prendre une liste d’émotions (celle qui figure plus haut, par exemple)
Demander à votre enfant de prendre la pose pour chaque émotion (qu’il connait d’abord, puis celles dont il ignore le nom, avec quelques explications-rappels de faits, par exemple)
Imprimer chaque photo, la coller une du bristol un peu plus grand en écrivant le nom de l’émotion juste en dessous
Assembler les pages (perforer les pages et passer de la ficelle, du bolduc, des anneaux de porte-clefs…)
Votre enfant possède son face-book, vous pouvez l’avoir à disposition pour vous créer du lien, si un émotion le submerge pour qu’il vous raconte… Votre oreille attentive (sans minimer ce qu’il ressent, ni l’amplifier. JUSTE de l’attention), et l’aider à chercher des solutions pour avancer avec / grâce à cette émotion.
Ce qui est essentiel, c’est de savoir analyser l’émotion ressentie. Bon nombre de comportements d’enfants ou d’adultes, comportements dits déviants ne sont que la traduction d’émotions non entendues, non gérées.