Troubles DYS… qu’est ce que c’est?

Ils ne sont pas la conséquence d’un handicap visuel, auditif ou moteur, d’un retard mental, de troubles émotionnels, ou d’un désavantage environnemental, culturel ou économique.
Ils peuvent affecter le développement cognitif d’une ou de plusieurs habiletés telles que parler, lire, écrire, faire des mathématiques, planifier et coordonner des tâches motrices.

Il est important de distinguer les troubles dys eux-mêmes des difficultés d’apprentissage, qui est une expression générique, utilisée dans le sens le plus large, se référant à divers aspects de l’échec scolaire de l’élève, quelle qu’en soit la cause.

Les troubles dys peuvent être présents séparément, mais il arrive fréquemment que des troubles dys différents se chevauchent. L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) a publié en 2014 que 40% des enfants ayant un “Dys” en ont au moins un autre. Alors que l’Association européenne de la dyslexie estime  que :

  • 50 % des personnes dyslexiques sont également dyspraxiques.
  • 40 % des personnes atteintes de dyspraxie sont dyslexiques ou présentent des différences d’attention.
  • 85 % des personnes atteintes de dysphasie sont également dyslexiques.
  • 20 % des personnes dyslexiques présentent des différences d’attention avec ou sans hyperactivité.
  • 50 % des enfants hyperactifs sont dyslexiques, etc.

Lorsque nous parlons de troubles spécifiques du langage, nous faisons référence, au sens strict, aux problèmes d’apprentissage :

  • Primaire ou spécifique
  • Intrinsèque à la personne qui apprend
  • Pour lequel il est difficile de trouver une explication

Malgré le fait que de nombreux apprenants sont affectés par les troubles Dys, l’estimation de leur quantité est variable.

L’Association européenne de la dyslexie estime qu’il y a entre 5 et 12 pour cent de la population ayant au moins un TSA. Mais ces estimations peuvent varier davantage selon la personne à qui vous parlez. Comme il n’existe pas de statistiques complètes, les estimations varient entre 1% (en ne prenant en compte que les cas les plus graves) et 20% pour la dyslexie uniquement pour les organisations américaines comme le centre Dyslexia de l’Utah.

Mais qu’est-ce qui cause les troubles Dys ?

Le concept de dyslexie est utilisé depuis le 19ème siècle (d’abord par Rudolf Berlin en 1887) et celui de trouble d’apprentissage depuis 1963 (par Samuel A. Kirk) mais les causes exactes ne sont pas encore parfaitement connues.

” Les chercheurs reconnaissent qu’il existe de nombreuses causes possibles de dyslexie, y compris la génétique “. Cette phrase est valable pour la plupart des autres “Dys”.

Il existe 6 familles de troubles « DYS »

  • Dyslexie : trouble de la lecture
  • Dyspraxie : trouble du geste
  • Dysphasie : trouble du langage oral
  • Dysgraphie : trouble de l’écriture
  • Dyscalculie : trouble de l’activité numérique
  • Dysorthographie : trouble de l’orthographe et la grammaire

Quant au trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité, un autre trouble des apprentissages, il se caractérise par la difficulté à se concentrer sur une seule chose un certain temps, à rester « en place » sur la durée, par le fait d’être désordonné et avec une attention volatile ! Le H de l’hyperactivité ajoute a ces difficultés de l’impulsivité, de l’agitation motrice et de la parole excessive.

 

 

Les Forces et pistes à explorer :

Un enfant DYS est intelligent et a bénéficié à la naissance des 9 affinités multisensorielles que nous avons tous. Il a donc des forces à découvrir et sur lesquelles s’appuyer pour favoriser sa confiance en lui et l’aider dans son quotidien !

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Et les jeux dans tout ça?

Bien évidemment les jeux sont primordiaux dans cette découverte et dans les apprentissages et intégrer les jeux et donc le plaisir pour apprendre est la solution.

Astuces Faciles :

Valoriser ce qui a été réalisé : la dictée est couverte de ratures et de rouge, vous avez vu, mais c’est pas si grave,  vous avez AUSSI vu que le O majuscule était correctement fait, avec application.

– Laissez l’enfant choisir sa position pour apprendre : assis par terre, dehors, allongé sur le lit…

Jouez ! Voyez comment transformer les apprentissages en parties de plaisir : revisitez les règles, additionner ou multiplier les cartes…

Évitez les doubles tâches, pour un enfant présentant un trouble DYS les situations de doubles tâches sont très difficiles à gérer. Il doit apprendre une poésie, ne l’obligez pas à rester figé si il ne peut pas. Il sera alors très difficile pour lui de se concentrer sur ses gestes et sa poésie.

Pour finir garder bien à l’esprit :

« Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. »

Benjamin Franklin

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“C’est vous qui le dites” : Jules – 7 ans

Je m’appelle Jules, j’ai 7 ans et c’est très compliqué de lire pour moi.
Pourtant, je fais de gros efforts pour me concentrer et essayer d’y arriver. Je vois bien que maman, papa et ma maîtresse s’inquiètent. Je me sens nul ! J’ai peur de ne pas y arriver et je suis en colère contre moi… Je doute de plus en plus de mes capacités et j’ai souvent envie de baisser les bras car je crois que je n’y arriverai jamais.

Ça, c’était avant …

Mes parents ont décidé de m’aider autrement et nous avons rencontré Stéphanie Minati, spécialiste en aide à l’apprentissage.
Elle m’a beaucoup écouté et ensuite en jouant, nous avons travaillé avec une multitude d’outils :
  • Elle m’a présenté ENCEFAL® pour que je comprenne comment fonctionne mon cerveau et que je me rende compte de tout ce que je sais déjà faire et aussi pour comprendre ce qui m’intéresse naturellement …
  • Elle m’a montré comment me détendre en respirant mieux et aussi comment connecter mon corps avec mon cœur et mon esprit, parce quand je travaille avec les 3 ensemble, j’y arrive beaucoup mieux. Elle appelle ça la pratique de l’attention…
J’ai vu Stéphanie 10 fois. On a beaucoup joué et les séances me semblaient trop courtes ^^. Même si on travaille beaucoup pendant cette heure, c’était agréable et en plus j’ai compris plein de choses sur mon cerveau et surtout comment faire pour que ce soit plus facile.
Aujourd’hui, je lis beaucoup mieux et même, ça me plait ! Je me sens capable de faire des choses, alors qu’avant j’avais peur d’essayer ! Quand j’ai de nouvelles choses à faire, je sais comment m’y prendre pour que ça se passe bien. Mes parents me trouvent aussi plus détendu à la maison, ils disent que mon comportement a changé ; Et à l’école aussi, ma maîtresse me dit qu’elle me trouve plus calme et plus concentré.
Stéphanie a tout expliqué à mes parents sur la pratique de l’attention et sur les jeux ; elle leur a montré ce qu’ils peuvent m’apporter, comment nous en servir. On va beaucoup jouer ensemble, ça va m’aider encore plus et ça me fait tellement plaisir !

Merci à Jules, ce grand garçon plein de ressources et de magie , ainsi qu’à ses parents pour ce témoignage !

Autour de la parentalité, la rentrée sera FUN & POSITIVE ! …

Issu de nos expériences et de nos formations respectives, conçu à 4 mains :

Un nouveau concept pour les parents et les familles :

Un cursus dédié aux parents

Cette semaine, un projet en gestation depuis plusieurs années a vu le jour…

Après avoir proposé des ateliers de groupe en présentiel pendant plusieurs années ainsi que du coaching parental, voici la version “on line”  vous proposant découverte et expérimentation  :
Pas à pas vers une nouvelle parentalité, réenchantez la relation parent-enfant !

Pour accéder à la plateforme en ligne, cliquez sur l’image  :

Une étude menée auprès d’enfants à haut potentiel

Durant près de trois ans, une étude a été menée au CERMEP (Centre d’Imagerie du Vivant) de Lyon par Fanny Nusbaum, docteur en psychologie, chercheur en neurosciences et dirigeante du Centre PSYRENE, et Dominic Sappey-Marinier, chef du département IRM du CERMEP-Imagerie du Vivant, enseignant de biophysique à la Faculté de Médecine Lyon-Est, et chercheur en imagerie médicale à CREATIS de l’Université Claude Bernard-Lyon1. Cette étude a analysé l’anatomie et les spécificités fonctionnelles du cerveau des enfants dits à « haut potentiel ».

Cette étude démontre clairement que les enfants à « haut potentiel » (QI>130) présentent une connectivité cérébrale bien plus importante que les enfants au QI standard dans plusieurs régions cérébrales comme le corps calleux qui relie les deux hémisphères et dans différents faisceaux intra-hémisphériques. Donc, le transfert d’information est plus rapide au sein d’un même hémisphère mais aussi d’un hémisphère à l’autre.

Il y aurait 2 profils type  « haut potentiel » :

  • Le Complexe montre des capacités plutôt hétérogènes.
    -Il est plus créatif, plus visionnaire, mais aussi plus sujet aux difficultés d’apprentissage et de relations sociales, ainsi qu’à la dyslexie ou la dyspraxie.
    – connectivité plus élevée dans l’hémisphère gauche, l’hémisphère du langage,
    – plus centrés sur eux-mêmes, plus indépendants, et donc moins adaptés socialement.

 

  • Le Laminaire montre des capacités plutôt homogènes.
    -Il est plus solide et adaptable, mais aussi plus sujet à l’anxiété de performance, au surmenage et à certaines addictions à partir de la fin de l’adolescence.
    – utilisent plus l’hémisphère droit, l’hémisphère qui contrôle les capacités visuo-spatiales et permet une analyse objective,
    – ouverts sur les autres, davantage dans l’empathie.

Comment les aider, les accompagner ?
Dominic Sappey-Marinier répond à cette question :

« Par exemple, un « Complexe » à l’imagination débordante sera plus sensible à l’hypnose, alors que celui qui souffre d’inhibition ou d’un déficit d’attention aura davantage intérêt à faire de la remédiation cognitive. A l’inverse, l’hypnose sera très utile au « Laminaire », pour développer l’imagination, le reconnecter avec son moi intérieur. »

 

Retrouvez l’article original  ici

Comment le jeu façonne le cerveau

Dans Cerveau & Psycho de ce mois d’Avril 2018 :
 
Comment le jeu façonne le cerveau !
 

Jouer librement est d’une importance capitale pour le développement cognitif et social ;

 

 
COOPÉRATION – LANGAGE – RÉSOLUTION DE PROBLÈMES – PENSÉES CONTREFACTUELLES – MAÎTRISE DE SOI – NEUROGÉNÈSE – COMPÉTENCES SOCIALES – PALETTES D’EXPRESSIONS – RÉDUCTION DE L’ANGOISSE – GESTION DES CONFLITS – PENSÉE MATHÉMATIQUE – ATTENTION – CALME

Ajoutons-y toute une gamme de stimulations diverses : 
  • les intelligences multiples,
  • les différentes formes de mémoire,
  • les différentes fonctions exécutives,
  • les émotions agréables,…

 

Vous souhaitez en savoir plus, ou utiliser les jeux pour stimuler et harmoniser vos intelligences, stimuler votre mémoire, et vos fonctions cognitives (flexibilité, planification…)?
Vous souhaitez découvrir comment les jeux peuvent vous aider au quotidien, dans les apprentissages ou dans votre travail?
 
Sentez-vous libre de me contacter :
 
contact@stephanieminati.fr

Parent d’ado, parent Coach !

Pour vous parents d’ados, un truc de coach :
Demandez à votre ado de penser très fort à sa vie rêvée une fois adulte la règle est : « tout est possible ». Attention : assurez vous que le jeu lui plait et qu’il est partant pour l’expérience ! Il a le droit d’imaginer tout ce qu’il veut vraiment.
Proposez-lui d’être créatif, il peut la décrire avec des mots ou d’en faire un tableau photo avec des éléments piochés dans les magazines et autres journaux, dessiner , tout ce qui lui plaira (même utiliser des outils en ligne (par exemple canva, il suffit de s’inscrire, c’est gratuit) :
  • Comment se voit-il?
  • Avec qui est-il ?
  • où vit-il ?
  • Comment est-il habillé?
  • Que fait-il ? …
Il est essentiel qu’il précise sa vision et l’agrémente de détails. Si besoin, posez-lui des questions de curiosité pour l’aider. Il a tout son temps et vous pouvez en discuter s’il le souhaite (mais vous ne devrez pas juger, critiquer ni émettre d’avis positif ou négatif).
N’insistez pas s’il ne veut pas partager ce jardin personnel.
Invitez-le à placer toutes ces feuilles dans une enveloppe (non cellée) avec la phrase « à ouvrir plus tard » en ajoutant la date ou l’année. Cette enveloppe sera rangée dans un endroit connu de lui seul.
Il pourra consulter ses rêves, ce tableau de vision, et d’imagination quand il le voudra (et même les compléter/corriger). Pour plus d’informations sur le sujet du “parent-coach”, contactez-moi ! contact@stephanieminati.fr

Besoins, … vous avez dit besoins?

Un des premiers sujets à aborder une fois que l’importance des émotions est évoquée concerne la notion de besoins.
La première question à poser aux parents, ou accompagnants d’enfants, est :
Quelle est la différence entre besoin et désir (ou envie) ?

Voici une anecdote pour illustrer la différence :
Arthur a très envie de jouer dehors avec ses copains. Il est 19h, et il est temps de rentrer car il a besoin :

  • de dîner,
  • de faire sa toilette,
  • d’aller dormir.

Accompagner l’enfant pour qu’il se connecte à ses besoins en priorité.

Notre rôle d’accompagnant, d’adulte bienveillant proche d’un enfant est de faire en sorte qu’ils soient conscients de leurs besoins et que ces derniers soient respectés.

« Le propre d’un besoin, c’est qu’il a besoin d’être satisfait sinon notre intégrité physique ou psychologique est en danger. On pourrait dire que les besoins sont antérieurs aux désirs, qu’ils sont présents dès l’origine de la vie.
Le propre d’un désir, c’est qu’il a “besoin” d’être reconnu, entendu, pas toujours satisfait même si le désir d’un désir est d’être comblé ! » Jacques Salomé

LES BESOINS HUMAINS :

Les besoins humains selon Maslow :

Abraham Maslow (1908-1970) est un célèbre psychologue américain, considéré comme le père de l’approche humaniste, surtout connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des besoins, qui est souvent représentée par une pyramide des besoins :

PYRAMIDE MASLOW

Lire la pyramide depuis sa base vers le haut

Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (faim, soif,…).

Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui peuvent menacer. Il s’agit donc d’un besoin de conservation.

Le besoin d’appartenance fait appel à la dimension sociale de l’individu (se sentir accepté famille, travail, association, …).

Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’unité au coeur des groupes auxquels il appartient.

Le besoin de s’accomplir est selon Maslow le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.

Selon Jacques Salomé, les besoins des enfants :

PYRAMIDE SALOME

Lire la pyramide depuis sa base vers le haut .

Il  a travaillé lui aussi sur les besoins, lus spécifiquement sur ceux des enfants…et si on y regarde bien, les thèmes sont assez proches. Il a, selon moi, beaucoup plus détaillé le grand thème du besoin d’accomplissement.

Les besoins de survie sont à la base sont des besoins vitaux primaires : manger, boire, dormir, éliminer les besoins naturels, respirer.

Le besoin de sécurité est comblé quand l’enfant est protégé, aimé, quand il est entendu et consulté, quand il peut se dire et être reçu.

Besoin de socialisation : Thème cher aussi à Jane Nelsen dans la discipline positive, ce besoin consiste pour l’enfant à trouver sa place dans la famille, à l’école et dans la société.

Besoin de reconnaissance : L’enfant a besoin de se sentir utile au bon fonctionnement de la classe, de a vie de famille, il a besoin de faire avec mais aussi de faire seul.
Jane Nelsen complète en notant que leur présence est désirée et utile.

Besoin de différenciation : L’enfant a besoin que soit reconnus ses propres pensées, ses propre émotions, ses propres goûts, même s’ils sont différents de ceux de ses parents.

Besoin d’évolution : L’enfant puis l’adolescent évolue, se développe, ses besoins suivent chaque étape de ce développement.

Besoin d’individuation : Les enfants ont besoin de relations dans le moment présent et personnalisées. Ils n’ont pas besoin de réponses valables pour tous, les enfermant dans une uniformité.

Besoin de réunification : L’enfant a besoin de sentir qu’il est un tout indivisible malgré ses apparentes contradictions ou oppositions. Il a besoin que ses parents lui disent qu’il est normal d’éprouver des sentiments conflictuels (par exemple, besoin d’autonomie en même temps que besoin de soins au moment de l’adolescence).

Rappelons que les besoins non comblés sont à l’origine des émotions négatives. Les désirs non comblés peuvent engendrer un peu de frustration (n’est-il pas utile d’avoir pu appréhender un peu de frustration avant la vie d’adultes ?)