Comment le jeu façonne le cerveau

Dans Cerveau & Psycho de ce mois d’Avril 2018 :
 
Comment le jeu façonne le cerveau !
 

Jouer librement est d’une importance capitale pour le développement cognitif et social ;

 

 
COOPÉRATION – LANGAGE – RÉSOLUTION DE PROBLÈMES – PENSÉES CONTREFACTUELLES – MAÎTRISE DE SOI – NEUROGÉNÈSE – COMPÉTENCES SOCIALES – PALETTES D’EXPRESSIONS – RÉDUCTION DE L’ANGOISSE – GESTION DES CONFLITS – PENSÉE MATHÉMATIQUE – ATTENTION – CALME

Ajoutons-y toute une gamme de stimulations diverses : 
  • les intelligences multiples,
  • les différentes formes de mémoire,
  • les différentes fonctions exécutives,
  • les émotions agréables,…

 

Vous souhaitez en savoir plus, ou utiliser les jeux pour stimuler et harmoniser vos intelligences, stimuler votre mémoire, et vos fonctions cognitives (flexibilité, planification…)?
Vous souhaitez découvrir comment les jeux peuvent vous aider au quotidien, dans les apprentissages ou dans votre travail?
 
Sentez-vous libre de me contacter :
 
contact@stephanieminati.fr

Parent d’ado, parent Coach !

Pour vous parents d’ados, un truc de coach :
Demandez à votre ado de penser très fort à sa vie rêvée une fois adulte la règle est : « tout est possible ». Attention : assurez vous que le jeu lui plait et qu’il est partant pour l’expérience ! Il a le droit d’imaginer tout ce qu’il veut vraiment.
Proposez-lui d’être créatif, il peut la décrire avec des mots ou d’en faire un tableau photo avec des éléments piochés dans les magazines et autres journaux, dessiner , tout ce qui lui plaira (même utiliser des outils en ligne (par exemple canva, il suffit de s’inscrire, c’est gratuit) :
  • Comment se voit-il?
  • Avec qui est-il ?
  • où vit-il ?
  • Comment est-il habillé?
  • Que fait-il ? …
Il est essentiel qu’il précise sa vision et l’agrémente de détails. Si besoin, posez-lui des questions de curiosité pour l’aider. Il a tout son temps et vous pouvez en discuter s’il le souhaite (mais vous ne devrez pas juger, critiquer ni émettre d’avis positif ou négatif).
N’insistez pas s’il ne veut pas partager ce jardin personnel.
Invitez-le à placer toutes ces feuilles dans une enveloppe (non cellée) avec la phrase « à ouvrir plus tard » en ajoutant la date ou l’année. Cette enveloppe sera rangée dans un endroit connu de lui seul.
Il pourra consulter ses rêves, ce tableau de vision, et d’imagination quand il le voudra (et même les compléter/corriger). Pour plus d’informations sur le sujet du “parent-coach”, contactez-moi ! contact@stephanieminati.fr

La Discipline Positive

MA rencontre décisive avec la parentalité expliquée a eu lieu il y a quelques années, et ce livre (La Discipline Positive de Jane Nelsen ) a été décisif : je l’ai lu sur la plage, totalement dévoré, il y a 3 ans, et depuis tout est allé très vite !
Tout ce que j’y lisais résonnait fort en moi et beaucoup d’idées me semblaient applicables très facilement.

Une révélation.

C’est mon associée, chez Cartables et Trottinettes qui l’avait acheté pour la société, et il trônait là, dans mon bureau … Je l’avais donc pris avec moi pour les vacances.

Voici un petit film de pub très court, avec le témoignage d’enfants  :

J’en ai racheté une version “poche” pour en avoir un à la maison, je le reprends régulièrement…
Une véritable ressource !

Éducation : changement de modèle ?

Si vous êtes parents, grands-parents souvenez vous du temps où un enfant n’aurait jamais osé contredire ou répondre avec impertinence à un adulte.

Aujourd’hui bon nombre d’adultes (parents, enseignants, animateurs…) sont stupéfaits devant le comportement de certains enfants.  Que s’est il passé?

Voici quelques réflexions tirées de “la discipline Positive” de Jane Nelsen :
Rudolf Dreikurs, psychiatre autrichien propose une théorie : les changements intervenus sur le cours de la vie des 3 dernières générations .

Modèles de soumission :

  • Les adultes ne sont plus, pour les enfants des modèles d’obéissance ni de soumission. Il fut un temps où les mères faisaient sagement ce que les pères leur demandaient (elles donnaient l’impression de se soumettre), c’était “comme ça” et culturellement acceptable. Dreikurs fait remarquer que“le jour où le père a perdu le contrôle sur la mère, les deux ont perdu le contrôle sur les enfants” 
  • A cette époque, tout était soumission : le père se soumettait à son patron (qui n’accordait que peu de crédit à ses opinions).
  • Aujourd’hui, les groupes minoritaires revendiquent leurs droits à l’égalité et à la dignité. Il est peu commun de trouver quelqu’un qui accepte une vie soumise. Les enfants souhaitent eux aussi être traités avec dignité et respect.

Sens des responsabilités :

  • De nos jours, les enfants ont moins d’opportunité de développer leur sens des responsabilités, leur motivation. Nous n’avons plus besoin qu’ils contribuent à notre survie ; nous leur donnons trop au nom de l’Amour, sans qu’ils aient besoin de fournir un effort, parfois même sans qu’ils aient à demander, ou à éprouver un quelconque besoin… Logiquement, ils se comportent comme si tout leur était dû.
  • Trop souvent les parents surprotègent leurs enfants, les mettant dans une bulle afin de les protéger de toute déception ; ils n’ont donc aucun moyen de développer leurs capacités à faire face aux aléas de la vie.
  • On oublie aussi très souvent à quel point il est important pour un enfant de contribuer, de participer au quotidien. Faire son lit, débarrasser la table, faire la vaisselle (vider  le lave vaisselle) : en agissant pour eux, nous leur retirons l’opportunité de sentir qu’ils ont une place, apporter une contribution significative, c’est se sentir utile, responsable.

L’éducation bienveillante s’appuie sur des études qui montrent que lorsque les enfants se sentent bien, ils ont tendance à se comporter de manière appropriée et quand ils se sentent mal, ils sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des comportements pouvant être qualifiés d’inappropriés. Ils expriment de cette manière des besoins insatisfaits…(attention à la différence entre besoin et envie/désir!)

La bienveillance est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui, aujourd’hui et pour plus tard.

Eduquer avec bienveillance, c’est avoir connaissance du développement psychomoteur de son enfant et lui demander ce qu’il est en capacité de comprendre, de faire ;

C’est entendre les besoins essentiels de l’enfant ;

C’est l’aider à comprendre ses ressentis, ses émotions ;

C’est prendre le temps de poser des règles, de les commenter, de s’assurer qu’elles sont comprises. Susciter la coopération ;
C’est aussi utiliser un panel d’outils pour faire respecter les règles de vie, les valeurs de la famille.

Enfants : retour au calme …

L’idée est de proposer aux enfants un espace, un moment de retour au calme en toute bienveillance.

Les différentes approches efficaces à tester avec vos enfants (moduler en fonction de ce qui fonctionne le mieux avec lui) :

  • Un verre d’eau fraîche bu doucement , un groupe de 3 respirations abdominales,
  • l’OURS des émotions : reconnaître son émotion, et aussi savoir qu’on est entendu…
  • une boîte à émotion
    • un coussin doux, ou une peluche douce qui procure une sensation de réconfort.
    • un objet sur lequel souffler afin de réguler sa respiration et se concentrer sur l’inspiration et l’expiration,
    • un casque ou des écouteurs pour isoler l’enfant des bruits extérieurs et lui permettre de s’isoler dans sa bulle, avec une musique choisie pour un retour au calme en autonomie (relaxation, musique douce…).
  • Méditation :

http://https://youtu.be/JwRjwDluA30

  • Faire des câlins ! (déclenche l’ocytocine : Cette hormone diminue le stress, favorise l’empathie et développe un sentiment de confiance!)
  • s’étirer, faire du yoga

http://https://youtu.be/hyTx0P2WiFE

Ainsi, avec cet accompagnement de retour au calme, l’enfant apprend à accepter et à gérer ses émotions et dispose des moyens de se calmer. Sous votre regard bienveillant.

Le pouvoir des mots positifs

La communication verbale est le fil conducteur des les interactions humaines, et des difficultés lors d’un échange peuvent provenir d’une différence de signification des mots d’un individu à l’autre.

LES APPORTS DE LA Programmation Neuro-Linguistique.

La représentation d’images mentale est activée de manière inconsciente à l’écoute des mots ex : « couscous » ou « ranger » renvoient à des images (parfois plus que des images, même) en lisant ces mots, vous voyez la représentation que vous vous en faites…
Les mots peuvent aussi faire émerger des sensations : “relaxation”, ” tension”, “peur”, “chaleur”…; ils peuvent aussi faire ressurgir des souvenirs de situations passées.

L’EMPLOI D’UNE NEGATION :

  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui sont dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises rouges qui ne sont pas dans le jardin.
  • Ne pensez pas aux fraises qui ne sont pas rouges et qui ne sont pas dans le jardin.

Que s’est-il passé pour vous en lisant ces 3 phrases ?

Avez-vous imaginé des fraises rouges dans un jardin ?… C’est normal. Dans notre esprit, la négation n’existe pas !

Alors quand Jules, 5 ans entend :

  1. Ne cours pas
  2. Ne crie pas
  3. Ne saute pas dans la flaque
  4. Ne tire pas les oreilles du chien

Il est incité à faire l’inverse de ce qui lui est indiqué : il a enregistré « cours », « crie », « saute », « tire les oreilles « !
Essayez :

  1. Marche lentement
  2. Parle doucement (encore plus efficace si vous le lui dites tout doucement !)
  3. Marche à coté de la flaque
  4. Caresse le chien gentiment

L’idée est bien d’exprimer ce que l’on souhaite (pas ce que l’on veut éviter, mais le résultat attendu !)

Ce qui est vrai en parentalité, l’est aussi dans notre relation à nous même.
Au lieu de nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas, choisissons de poser des mots sur nos objectifs, sur les résultats que nous souhaitons.
Posez-vous cette question :

« J’attends quel résultat ? »

La communication est tellement fluide et claire quand l’essentiel est mis en avant. En parlant positif le plus souvent possible, votre langage sera plus riche aussi, puisque nous sommes obligés d’utiliser de nouvelles tournures dont nous n’avons pas forcément l’habitude.
Faites le point sur vos habitudes de langages pendant quelques jours, à la maison, au travail, avec vos amis, votre entourage ;

Votre Challenge :

Pendant 21 jours, amusez vous à transformer chaque phrase négative que vous sentez arriver en formulation positive, et notez-là !
21 jours, c’est le temps nécessaire pour fixer de nouvelles habitudes ; Vous serez alors en train de reprogrammer votre propre base de donnée de parler positif !
Un challenge qu’il est possible (voire recommandé) de faire en famille.

Émotions “positives”

Nous sommes programmés pour détecter le négatif (une question de survie de l’espèce héritée de nos ancêtres), alors une seule remarque négative a plus d’impact que 10 idées positives.
Il est donc particulièrement important d’utiliser des paroles positives lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, et aussi de créer soi-même ses propres émotions positives (les 3B du bonheur : le Bien, le Beau, le Bon)

Avantages :

  • Stimulation de la créativité
  • Réduction des toxines
  • Réduction du stress
  • Travail plus rapide et plus précis, efficace
  • Sécrétion de neurotransmetteurs (comme la dopamine et les endorphines). Ceux-ci dynamisent nos capacités d’apprentissage. Ils stockent également mieux les informations, ce qui nous permet de mieux retrouver celles-ci par la suite.
  • Le cortex visuel (qui pilote la vue) enregistre plus de détails.

 

Il est possible de créer des émotions positives :

  • Visualiser le meilleur, (« le meilleur est à venir »)
  • Créer des images, des sensations agréables
  • Etre encouragé
  • Rire
  • Se souvenir de moments heureux
  • Ecouter un morceau de musique qui nous plaît…

Comme tous les changements de notre vie, quand on commence, il faut produire un effort, puis au bout de quelque temps, ça devient naturel.

Créer des émotions positives est important pour nous adultes et parents, comme pour nos enfants. à utiliser sans modération !

Reconnaître ses émotions

L’idée est reconnue par les plus grands spécialistes, les émotions non entendues ou trop « bruyantes » peuvent perturber le processus d’apprentissages, ainsi que les comportements au quotidien. Il est intéressant de pouvoir travailler avec nos enfants sur ce sujet.

Voici quelques idées pour découvrir les émotions que votre enfant peut rencontrer, les lui faire découvrir, pour qu’il puisse les nommer, les comprendre et en parallèle établir une connexion avec un adulte à l’écoute qui pourra le guider et lui expliquer ce qu’il ressent et ce qu’il peut faire de tout cela :

  • Le panneau de visages :

Il est amusant, déniché pour vous sur internet (learnfrenchlab.com)

emotions


  • Fabriquer son ours des émotions

moodbear

Participer à la conception d’un outil que votre enfant aura à proximité pour exprimer ce qu’il ressent, est la première étape pour ensuite écouter, pour comprendre (pas pour répondre!).

moodbear_bastel

Il vous suffit de l’imprimer, de faire quelques découpages et d’ajouter quelques points de colle  !


  • Le Face-book  /  livre des visages ! : idée amusante de bricolage de vacances ou du week-end !

Prendre une liste d’émotions (celle qui figure plus haut, par exemple)

Demander à votre enfant de prendre la pose pour chaque émotion (qu’il connait d’abord, puis celles dont il ignore le nom, avec quelques explications-rappels de faits, par exemple)

Imprimer chaque photo, la coller une du bristol un peu plus grand en écrivant le nom de l’émotion juste en dessous

Assembler les pages (perforer les pages et passer de la ficelle, du bolduc, des anneaux de porte-clefs…)

Votre enfant possède son face-book, vous pouvez l’avoir à disposition pour vous créer du lien, si un émotion le submerge pour qu’il vous raconte… Votre oreille attentive (sans minimer ce qu’il ressent, ni l’amplifier. JUSTE de l’attention), et l’aider à chercher des solutions pour avancer avec / grâce à cette émotion.

Ce qui est essentiel, c’est de savoir analyser l’émotion ressentie. Bon nombre de comportements d’enfants ou d’adultes, comportements dits déviants ne sont que la traduction d’émotions non entendues, non gérées.